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49e conférence annuelle AÉB : Application de perspectives spirituelles aux domaines d'apprentissage contemporains

49e conférence annuelle AÉB : Application de perspectives spirituelles aux domaines d'apprentissage contemporains

Calgary a accueilli plus de 2 000 participants venus de divers horizons pour la 49e conférence annuelle de l’Association d’études bahá’íes pour l’Amérique du Nord (AÉB), du 1er au 3 août.

Selon Dr. Todd Smith, membre du conseil de direction de l’AÉB pour l’Amérique du Nord, « un des sujets majeurs abordés lors de la conférence annuelle et dans toutes les activités de l’AÉB est celui de savoir ce que signifie avoir une posture d’apprentissage ». Les directives de la Maison universelle de justice ont particulièrement influencé cette réflexion, ce qui a permis à l’AÉB d’enrichir progressivement ses activités.

La notion même de « conférence » a été étendue. Tout au long de l’année, les activités de l’AÉB (groupes de lecture et d’écriture, séminaires, etc.) ont pour but d’aider les participants à acquérir la capacité d'établir des liens entre les enseignements de la Révélation de Bahá’u’lláh à la pensée actuelle dans leur domaine. Elles cherchent également à renforcer les capacités des participants à participer  aux discours sociaux avec une plus grande efficacité, à lire leur réalité sociale avec plus de clarté, et à aider à façonner les discours de manière à favoriser une compréhension unifiée. Les conférences annuelles offrent aux participants l’occasion de partager et d’approfondir les connaissances acquises tout au long de l’année. Ils peuvent ensuite repartir avec une énergie renouvelée et poursuivre leurs efforts dans leur milieux respectifs.

La conférence comprenait cinq volets principaux : des séances plénières comportant  conférences principales et des tables rondes ; plusieurs ateliers sur différents sujets ; dix-neuf séminaires de deux jours offrant des présentation de recherches, des discussions en groupes et la planification de projets collaboratifs  ; un volet consacré à des disciplines spécifiques destinées aux participants issus de domaines d'études spécifiques ; et une journée d’étude pour les jeunes âgés de 15 à 21 ans sur une lettre de la Maison universelle de justice adressée à l’Institut d’études pour la prospérité mondiale.

Au programme des séances plénières figuraient un panel composé d’un cofondateur ainsi que de collaborateurs de longue date de FUNDAEC, une organisation de développement inspirée par la foi bahá’íe basée en Colombie ; une conférence principale sur l’innovation, la technologie et la transformation ; et une autre présentation offrant une perspective autochtone sur ce que signifie être éduqué et guidé.

Les sessions sectorielles, très fréquentées, ont abordé divers sujets. L’une d’elles a porté sur la période d’apprentissage intensif vécue par la communauté bahá’íe iranienne immédiatement après la révolution de 1979. Comme l’a souligné un participant par la suite, il était inspirant «  d’entendre des histoires de créativité et de joie au sein de familles faisant face à une oppression sévère et de voir comment ces expériences peuvent être une source d'apprentissage pour d’autres communautés qui auront aussi à affronter des épreuves ». Une autre session, animée par un enseignant de sciences au secondaire, s’est penchée sur des citations de ‘Abdu’l-Bahá mettant en évidence l’importance de la logique et du raisonnement dans la pensée religieuse. Une autre encore s’est penchée sur le travail du Dr Jamshid Aidun, un médecin canadien, et sur sa contribution au sein de peuples autochtones d’une région isolée de Guyane, où il a dirigé le Bahá’í Community Health Partnership (BCHP).

Alors que l’Association d’étude bahá’íe continue de progresser en adoptant une posture d’apprentissage, elle doit faire face à plusieurs défis, dont celui de savoir comment organiser sa conférence annuelle afin qu’elle soit la plus inclusive possible, tout en respectant ses principaux objectifs. Comment les chercheurs chevronnés peuvent-ils guider la prochaine génération d’universitaires et de spécialistes ? Comment l’association peut-elle toucher un public plus large ? En répondant à ces questions, l’AÉB continuera certainement ses efforts pour diffuser les connaissances spirituelles dans les débats sociaux.

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Voici une sélection d’enregistrements de la 49e Conférence annuelle de l’ABS, cliquez ici.