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Camp hivernal pour les jeunes à Québec : À la découverte des pouvoirs de l’être humain

Camp hivernal pour les jeunes à Québec : À la découverte des pouvoirs de l’être humain

Une trentaine de jeunes de 11 à 16 ans ont passé une partie de leurs vacances du temps des Fêtes à explorer les pouvoirs de l’être humain en participant au premier camp régional hivernal de l’Institut bahá’í du Québec, qui avait lieu au Centre bahá’í à Québec, du 1er au 6 janvier.

Sous le thème « Arts, médias et être humain », le camp a réuni des jeunes, provenant de familles bahá’íes et non bahá’íes, de tous les coins de la province : de Baie-Comeau, Victoriaville, Gatineau, Amos, Montréal, Val-d’Or, Laval, La Prairie, Saguenay et Val-David.

Le matériel étudié au cours du camp était tiré du cahier d’inspiration bahá’íe Le Temple humain, qui traite des pouvoirs de l’esprit humain, tout en faisant des liens avec des sujets tels que la musique, la publicité et la télévision. L’introduction du cahier donnait le ton aux discussions :« Dans un monde où tellement d’importance est donnée à l’existence physique, le texte explore […] les pouvoirs intérieurs qui distinguent l’être humain de tous les autres éléments de la création. »

En plus de l’étude de ce cahier, les jeunes ont exploré les pouvoirs humains liés à la vue, à l’ouïe, à la parole et à la création à travers différentes activités complémentaires. Plusieurs de ces activités ont amené les jeunes à produire de brefs articles pour un site Web collaboratif spécialement conçu pour l’occasion, que vous pouvez visiter à l’adresse suivante : http://camp2013.institutbahaiqc.org.

Les jeunes ont aussi pris part à divers ateliers artistiques, dont un atelier de création musicale et littéraire, très marquant pour plusieurs. Ils ont également participé à des activités extérieures, dont un géorallye à travers la ville de Québec, une sortie à l’Observatoire de la Capitale et une visite au Musée de la civilisation pour voir l’exposition « Nous, les Premières Nations ».

Afin de développer leur capacité à contribuer au caractère spirituel de leur communauté, les jeunes ont aussi organisé des « oasis de paix », l’avant-dernière journée du camp. Il s’agissait de lieux de rencontre pour se recueillir, prier et chanter ensemble dans une atmosphère de paix. Cinq « oasis de paix » ont eu lieu en parallèle : trois chez des familles de la ville de Québec qui hébergeaient des jeunes venant d’autres villes, une chez une famille d’un quartier habité par certains des participants au camp et une autre au Centre bahá’í, sur la rue d’Auteuil, à Québec. Par ailleurs, le camp dans son ensemble a baigné dans une atmosphère spirituelle puisque chaque journée commençait et se terminait par une portion spirituelle, pendant laquelle les participants étaient invités à réciter et à chanter des prières.

Ce camp était animé par une dizaine de jeunes (dans la vingtaine pour la plupart) pour qui l’expérience a été très enrichissante. Gregory Fortin-Vidah, le coordonnateur du camp, a particulièrement apprécié le fait d’être avec les jeunes toute la semaine et de pouvoir apprendre à leurs côtés. Il raconte qu’il était « très inspirant de voir les jeunes tisser des liens d’amitié les uns avec les autres, d’entendre leurs réflexions, souvent très profondes, et de les voir se découvrir de nouveaux intérêts ». À ce propos, un exemple marquant, selon Gregory, a été de voir certains des jeunes se découvrir un vif intérêt pour le slam (déclamation poétique rythmée), à la suite d’un atelier organisé au cours du camp. « Ces jeunes ont tellement apprécié l’atelier qu’ils ont continué à composer des slams en soirée et les jours suivants, et ils se relançaient la balle constamment avec des nouveaux vers. J’ai trouvé ça vraiment “le fun” de voir que ça les a autant touchés », serappelle-t-il.

Tous les jeunes semblent avoir vraiment apprécié leur expérience. Comme l’a si bien dit un des participants de 15 ans, de Valleyfield : « Le camp, j’ai aimé ça. Je me suis découvert un talent pour la philosophie… peut être! Je me suis fait de nouveaux amis, c’est sûr. J’ai trouvé que tout le monde était chaleureux, je ne pense pas qu’il y avait du monde qui jugeait les autres. J’ai vraiment aimé! » De son côté, un autre participant, de 11 ans, de Victoriaville, a déjà hâte de revenir l’an prochain :« J’ai adoré les activités, j’ai adoré les personnes qui étaient là, j’ai tout adoré! »

L’Institut bahá’í du Québec planifie effectivement la tenue d’un autre camp l’hiver prochain, mais les jeunes n’auront pas à attendre si longtemps pour se retrouver puisqu’un autre camp régional aura lieu au cours de l’été.