Le premier jour du printemps, le 21 mars, marque le début de la nouvelle année pour les bahá’ís partout dans le monde. Cette fête, qu’on appelle aussi le Naw-Rúz, symbolise le renouveau spirituel apporté par toutes les grandes religions à travers les époques.
Naw-Rúz est le premier jour du calendrier bahá’í, qui comporte dix-neuf mois de dix-neuf jours. La nouvelle année coïncide également avec la fin du jeûne bahá’í durant le dernier mois de l’année.
Le mois du jeûne, durant lequel les bahá’ís s’abstiennent de boire et de manger du lever au coucher du soleil (sauf pour les femmes enceintes ou qui allaitent ou pour les gens qui sont malades ou qui voyagent), est une période de préparation à la nouvelle année. Le jeûne physique est un symbole permettant de se rappeler le pouvoir et les caractéristiques de l’âme et de l’esprit. Puisque le jeûne bahá’í se déroule juste avant l’équinoxe du printemps, les jours sont à peu près d’égale longueur partout sur la planète.
Cette année les bahá’ís célébreront le début de l’année 171 de l’ère bahá’íe. Le calendrier bahá’í a été institué par le Báb, le précurseur de Bahá’u’lláh, fondateur de la foi bahá’íe. Bahá’u’lláh lui-même a confirmé l’utilisation de ce calendrier. Le premier jour de la nouvelle année bahá’íe coïncide avec l’équinoxe du printemps, qui est traditionnellement célébré en Iran et dans les régions avoisinantes comme le début de l’année.
Naw-Rúz est un événement festif qui comporte souvent de la musique et le partage de prières et d’écrits saints. Comme pour tous les jours saints bahá’ís, il n’existe que très peu de règles fixant la tenue de la célébration, ce qui donne lieu à des rassemblements divers selon les coutumes locales. Ces célébrations sont différentes d’un endroit à l’autre sur la planète, mais aussi d’une communauté à l’autre au Canada. Toutes, cependant, reflètent le principe de l’unité dans la diversité puisque des gens de toutes les origines se rassemblent pour fêter le renouveau apporté par le printemps dans une atmosphère spirituelle et chaleureuse.
C’est un jour saint lors duquel les bahá’ís s’abstiennent normalement de travailler.