Le 12 novembre, le Projet multiconfessionnel nouvelle génération [New Generation Interfaith Initiative], un groupe formé sous les auspices de l’organisation Conversation interreligieuse canadienne, avait sa première conférence intitulée « Renouvellement de l’engagement : ouvrir de nouvelles avenues pour notre conversation interconfessionnelle ».
La conférence d’un jour tenue au Centre multiconfessionnel de l’Université de Toronto a exploré l’histoire du mouvement interconfessionnel au Canada et de nouvelles avenues et possibilités pour le travail interconfessionnel entrepris par des jeunes. Les participants venaient de divers milieux confessionnels ou laïcs et incluaient des représentants de la foi bahá’íe, du christianisme, de l’hindouisme, du judaïsme et de l’islam.
L’élan propulsant les mouvements qui visent à surmonter les préjugés religieux se reflétait dans les histoires racontées par les participants qui avaient une certaine expérience de projets interconfessionnels. Ils ont parlé de projets communs aux échelons local, national et international.
Ces efforts ont mené un groupe de personnes appartenant à diverses confessions à avoir des conversations constructives et à bâtir des ponts de confiance et de coopération au Canada. Comme Samira Kanji, directrice du Centre culturel Noor, le faisait remarquer « Nous avons appris que si, verticalement, nous considérions tous être dans une relation avec Dieu, horizontalement, nous devons aussi avoir une relation les uns avec les autres. » Une autre personne participant à une table ronde a ajouté que le défi était de décerner les possibilités qui s’ouvrent à nous : quels autres progrès seraient possibles dans un groupe où on est à l’aise de parler de ses croyances dans un esprit de tolérance?
Dans les plus petits groupes de discussion sur divers thèmes, les participants ont continué à puiser dans l’expérience et les enseignements des diverses collectivités confessionnelles pour aborder les questions sociales les plus urgentes. Les divers groupes ont abordé des questions comme les relations entre autochtones et non autochtones, l’environnement, les migrations et les réfugiés, les médias et la technologie.
Ashraf Rushdy, un des participants bahá’ís a dit « Ces conversations sont importantes parce que, en même temps que partout les gens deviennent plus conscients de l’unité des êtres humains, nous trouvons ici un lieu où nous pouvons nous réunir et découvrir une unité d’esprit. »