À Yellowknife dans les Territoires du Nord-Ouest, des personnes d’origine dénée, inuite, canadienne-française et chinoise se joindront à la célébration qui aura lieu cette fin de semaine pour accueillir le Nouvel An bahá’í avec de la musique, des présentations artistiques, un souper et de la danse.
À Calgary, en Alberta, on lira des textes tirés des Écrits sacrés bahá’ís sur l’importance de ce jour, connu comme Naw-Rúz, ce qui signifie littéralement « nouveau jour ». Puis divers membres de la communauté bahá’íe offriront des numéros artistiques et musicaux, dont un sketch par un groupe de jeunes adolescents et un numéro de danse flamenco.
Ce dimanche, le 21 mars, les célébrations pour marquer le Nouvel An bahá’í partout au Canada et dans le monde prendront diverses formes. Leur programme inclut normalement des éléments spirituels inspirants, de la musique, de la danse et un festin. Le Nouvel An bahá’í arrive juste après le jeûne annuel de dix-neuf jours (du 2 au 20 mars), au cours duquel les bahá’ís s’abstiennent de manger et de boire entre le lever et le coucher du soleil, pendant une période de récupération spirituelle durant laquelle ils cherchent à s’approcher de Dieu, à faire des ajustements dans leur vie intérieure et à renouveler et à revigorer leurs forces spirituelles.
Cette année, les bahá’ís accueilleront la 167e année de l’ère bahá’íe, un cycle qui a commencé en 1844 et qui correspond au début du nouveau calendrier. Le calendrier bahá’í comporte dix-neuf mois de dix-neuf jours (pour un total de 361 jours) et quatre ou cinq jours additionnels, les jours intercalaires, qui complètent l’année solaire.