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Des bahá’íes canadiennes se joignent à la 62ième Commission de la condition de la femme des Nations Unies (CSW)

Des bahá’íes canadiennes se joignent à la 62ième Commission de la condition de la femme des Nations Unies (CSW)

Deux membres de la communauté bahá’íe ont récemment participé, en tant que déléguées, à la 62e Commission de la condition de la femme des Nations Unies (CSW) qui s’est tenue à New York du 12 au 23 mars 2018. Mary Darling et Esther Maloney faisaient partie d’une délégation du Bureau des Nations Unies de la Communauté internationale bahá’íe.

La Commission de la condition de la femme (CSW) fait partie du Conseil économique et social des Nations Unies, et elle a été formée pour promouvoir de l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes. La réunion annuelle rassemble des organisations non gouvernementales et des représentants des états membres pour discuter des actions visant à favoriser le progrès des femmes partout dans le monde. Elle attire chaque année plusieurs milliers de participants du monde entier. Cette année, le thème de la CSW était l’autonomisation des femmes et des jeunes filles en milieu rural.

La Communauté internationale bahá’íe a contribué à la CSW par une déclaration écrite, appelant à une conception élargie de l’’autonomisation des femmes. Elle a aussi organisé plusieurs des 250 réunions parallèles touchant des sujets divers, qui se sont tenues tout au long de la Commission.

Une des sessions organisées par la CIB s’intitulait, « Le rôle des médias dans le développement de l’égalité entre l’homme et la femme, » au cours de laquelle Mme Darling et Mme Maloney ont pris la parole aux côtés de Masih Alinejad, une journaliste et écrivaine iranienne, fondatrice du mouvement de média social « Ma liberté furtive ». Pour cette session, la salle était pleine.

Mme Darling, qui dirige un studio de production médiatique indépendant à Toronto, s’est exprimée sur le pouvoir des médias pour effectuer des changements réels, « en dirigeant l’attention sur des actions constructives, coopératives et unificatrices… (afin de) démontrer la capacité de l’humanité à travailler ensemble pour relever les énormes défis auxquels elle est confrontée. » Mme Maloney a parlé de son expérience en tant que directrice d’un projet médiatique communautaire et a insisté sur l’importance de relater « des histoires de courage et de force extraordinaires. »

Un autre événement parallèle soutenu par le Bureau des Nations Unies de la Communauté internationale bahá’íe a examiné le rôle des médias dans la promotion du droit des femmes à la liberté de religion et d’expression. Organisée par l’ONG des Nations Unies, le comité pour la liberté de religion et de croyances, la session a étudié les différentes façons dont le droit des femmes à la liberté de religion et d’expression est présenté dans les médias et comment ceux-ci peuvent aider les femmes à acquérir ce droit. Mme Darling a parlé de l’importance des histoires abordées par les producteurs des médias ainsi que les cultures et pratiques créées par les studios de médias eux-mêmes. Elle a fait remarquer qu’il ne suffit pas de raconter des histoires édifiantes, il faut aussi que les productrices et les actrices travaillent en partenariat complet et coopératif avec les hommes.

Considérant la participation de la délégation bahá’íe internationale à la CSW, Saphira Rameshfar, une représentante du Bureau des Nations Unies, a déclaré, « les sessions de la CSW ont démontré qu’en plus de développer les capacités, nous devons trouver des réponses aux besoins de l’époque actuelle. Il nous faut résoudre des problèmes auxquels nous n’avions jamais été confrontés auparavant, ce qui va nous obliger à trouver des solutions jamais envisagées par le passé. Ce faisant, nous devons nous assurer que les expériences et les perspectives des femmes et des hommes – de l’humanité tout entière – soient entendues.