Alicia Cundall, une canadienne de dix-neuf ans, était une des plus jeunes représentantes d’une organisation non-gouvernementale à participer à la session de cette année de la Commission sur le développement durable (CSD-17). Elle faisait partie du comité des jeunes, un des importants groupes de la société civile qui sont accrédités à participer à la Commission. Le 14 mai, Alicia a prononcé, la déclaration de clôture du Comité de la jeunesse devant la séance plénière des représentants de gouvernements.
« Il est important de noter que vingt jeunes venus de diverses régions du monde ont contribué à cette déclaration. Ce n’était pas seulement moi. En tant que bahá’ís, nous cherchons activement à servir l’humanité et il arrive parfois que nous soyons appelés à jouer un rôle de facilitateur », explique Mme Cundall, une étudiante en science de l’environnement à l’Université de Toronto qui faisait cette année partie du groupe de six jeunes représentant la Communauté internationale bahá’íe à la session de la Commission, tenue du 4 au 15 mai, à New York.
La déclaration du Comité de la jeunesse cherchait à faire ressortir que, en s’efforçant de réaliser les éléments du programme de son cycle actuel d’activité, qui porte plus particulièrement sur l’agriculture, le développement rural, les sols, la sécheresse, la désertification et l’Afrique, la Commission doit tenir compte des générations à venir.
Mme Cundall a cité le texte de la déclaration des jeunes délégués, qui affirme que : « En temps de crise, la panique ou la commodité nous incitent à nous rabattre sur nos vieilles habitudes, ou sur des solutions peu coûteuses. » [traduction]
« Mais nous ne pouvons continuer ainsi », poursuit le texte. « Nous devons nous assurer que quand cela est possible, même si cela est difficile et coûte plus cher maintenant, nous donnons la priorité aux pratiques durables qui peuvent satisfaire les besoins actuels sans risquer que les générations futures deviennent incapables de satisfaire leurs besoins. » [traduction]
Tahirih Naylor, une autre Canadienne, est la représentante bahá’íe à l’ONU se spécialisant dans les questions de développement durable. Elle croit que le but visé en parrainant la participation d’un si grand nombre de jeunes à la session de la Commission est de s’assurer que leur voix est entendue et que des stratégies qui insistent sur l’éducation et le développement des compétences – deux éléments indispensables du développement durable – sont énoncées clairement.
Pour de plus amples renseignements au sujet de la participation de la Communauté internationale bahá’íe à la 17e Commission sur le développement durable, veuillez consulter la liste de vidéos disponibles sur le site YouTube.