Au cours de l’été, des écoles d’été ont eu lieu d’un bout à l’autre du Canada, de Terre-Neuve et la Nouvelle-Écosse à l’île de Vancouver en Colombie-Britannique.
L’étude est enrichie par les arts, à l’école d’été Thompson-Nicola:
Les participants d’une école d’été pour les familles, tenue du 5 au 8 août à Clearwater, en Colombie-Britannique, sont repartis avec de nouvelles compétences et de nouvelles idées. Ils ont eu l’occasion d’apprendre à servir les autres et de découvrir les qualités qui sont nécessaires à la vie communautaire, et cela « avec bien des sourires et des rires » expliquait Jackie Enfield, une des responsables.
L’école a débuté par un concert de harpe celtique donné par Caroline Mackay à un auditoire de participants et de gens de l’endroit. Le reste du programme était divisé entre des conférences et des discussions en petits groupes le matin, et des ateliers artistiques, portant sur la musique, le théâtre, la peinture et la danse, en après midi.
Les étudiants ont eu l’occasion d’aller nager à une plage voisine et d’aller voir une chute d’eau magnifique pendant les pauses. Tout le monde a mis ses talents à profit lors d’un spectacle en soirée, comportant du théâtre, du chant, des prières, des arts visuels et de la danse hip-hop.
Au Centre bahá’í Sylvan-Lake, diverses générations apprennent et travaillent ensemble:
Pendant quarante ans, trois générations de campeurs au Centre bahá’í Sylvan-Lake ont pu apprécier son paysage, tout en ayant l’occasion de vivre une expérience éducative unique. Cette année n’était pas différente des autres et les divers programmes organisés par ce centre communautaire – des camps pour enfants, une semaine pour les jeunes et à une semaine pour les familles – ont attiré plus de 80 personnes de tous âges.
« Sylvan-Lake est un centre d’apprentissage » a expliqué Douglas Raynor, qui est membre de son comité organisateur. Chacune des séances du programme avait pour but d’aider les participants à acquérir de nouvelles compétences et connaissances pour aider à développer la conscience communautaire dans leur localité. Cette année, la priorité a été donnée à l’application concrète de ce processus, par des activités fondamentales telles que des classes pour enfants et pour les préadolescents, des réunions de prière et des cercles d’étude axés sur le développement de la capacité de servir chez les jeunes et les adultes.
Les campeurs, que ce soit les enfants, les préadolescents ou les jeunes, ont découvert ensemble le rôle qu’ils pouvaient jouer dans le processus de développement de l’esprit communautaire et ils ont appris qu’ils pouvaient se prendre en charge et participer au processus, sur un pied d’égalité avec les adultes. L’expérience des participants a été enrichie par les activités récréatives, comme le soccer et le canotage, et par les activités de développement artistique au cours desquelles ils ont eu l’occasion de développer leurs talents, que ce soit pour le chant, la danse, le théâtre ou le dessin.
Pendant la semaine familiale, les adultes ont participé à des ateliers, dont un qui portait sur les projets communautaires, et pendant lequel ils ont appris que l’action sociale, par exemple dans le domaine de la santé ou de l’environnement, pouvait être liée aux activités fondamentales. « L’impact de ce type de programme est que, pendant plus de 40 ans, la communauté albertaine a été un milieu très propice à la croissance », a dit M. Raynor. « Les enfants passent du stade où ils vont au camps à celui où ils y servent comme animateurs. Ce programme a porté fruit pour de multiples générations. »
L’école d’été de Toronto aide ses participants à répondre à « l’appel du moment »
La première fin de semaine d’août, dans une école secondaire catholique de l’avenue Danforth, une autre forme d’éducation était au programme, puisqu’une école d’été bahá’íe devait s’y tenir. Son programme interactif visait à aider les participants à mieux comprendre que les problèmes actuels qui confrontent l’humanité peuvent être solutionnés si nous répondons à « l’appel du moment ».
Les diverses présentations ont montré que cet appel adressé aux êtres humains les invite à témoigner de leur véritable noblesse par des efforts visant le perfectionnement matériel et spirituel des individus et des collectivités. Plusieurs façons d’accomplir ce but ont été considérées au cours des trois jours du programme, que ce soit les activités sur le développement de l’esprit communautaire, les arts, le mariage et la vie familiale ou encore la participation aux débats généraux sur la justice ou sur l’égalité de l’homme et de la femme.
Chaque présentation était suivie d’une période de discussion visant à mieux comprendre le sujet étudié. Les enfants et les préadolescents ont aussi étudié les mêmes thèmes dans un programme parallèle très réussi. « Nous pouvons voir le potentiel des préadolescents et le pouvoir qu’ils ont en eux quand nous leur donnons l’occasion d’explorer un sujet, en exigeant d’eux un comportement conforme à des normes élevées », a expliqué Veronica Robinson, coordonnatrice du programme. Le temps des repas était suffisamment long pour permettre aux jeunes de s’entretenir les uns avec les autres ou de jouer au soccer, au volleyball ou au frisbee, sur le grand terrain de l’école. Un programme musical en soirée terminait chaque jour en beauté.