Au cours du récent Forum politique de haut niveau des Nations Unies (FPHN), qui se tint à New York pendant l’été, la Communauté bahá’íe a fait un certain nombre de contributions à la conversation sur le rôle des jeunes dans la réalisation des Objectifs de développement durable (ODD), connus (désignés) comme le Programme 2030.
Le Forum est un rassemblement annuel d’états membres de l’ONU et autres — afin faire le point sur les progrès accomplis dans la réalisation des ODD.
Un des délégués de la Communauté bahá’íe internationale (CBI) était Éric Farr, un bahá’í canadien de Hamilton, actuellement étudiant au doctorat dans le département pour l’étude de la religion à l’université de Toronto. Il faisait partie d’une délégation bahá’íe qui comprenait des jeunes de plusieurs pays, dont l’Irlande et la Colombie.
Ils ont participé à des activités organisées, parallèlement au Forum, par les bureaux de la CBI. Pendant trois jours consécutifs, des tables rondes ont eu lieu sur une série de sujets interconnectés : la force intrinsèque de la diversité, l’édification de sociétés pacifiques et solides, et le développement de compétences pour la transformation de la vie de la communauté.
Ces séries ont attiré un grand nombre de participants, y compris des membres et des directeurs et des responsables des politiques d’une demi-douzaine d’organes de l’ONU et du jeune délégué canadien au FPHN.
« Les jeunes ont un profond désir de comprendre la réalité. Ils cherchent un sens à leur vie, ils veulent découvrir leur raison d’être et l’accomplir avec conviction et enthousiasme », fit remarquer Éric Farr au cours de l’une de ces sessions. Il insista sur l’importance de reconsidérer la façon dont nous parlons de la religion dans le contexte de la diversité religieuse croissante, de l’extrémisme, et du matérialisme. « Nous devons développer un nouveau discours sur la religion qui ne la dépeint pas simplement comme un ensemble de traditions distinctes de différentes périodes et parties du monde, mais comme l’histoire vivante du patrimoine spirituel de toute l’humanité. Ce nouveau discours sur la religion est nécessaire pour que les jeunes d’aujourd’hui puissent trouver dans la religion les ressources spirituelles et intellectuelles qui leur permettront de faire face aux enjeux uniques et pressants auxquels est confrontée leur génération. »
Les délégués bahá’ís ont parlé des actions de la communauté bahá’íe dans le monde entier pour développer la capacité des jeunes à contribuer à la vie de leur communauté. Éric Farr a fait remarquer que ces efforts sont portés principalement sur le groupe d’âge des 12-15 ans qui sont dans une période de transition, découvrant de nouvelles capacités intellectuelles et spirituelles. « Ils découvrent de nouvelles choses dans le monde et en eux-mêmes des capacités qu’ils ne pensaient pas posséder. »
Un autre jeune de la délégation de la CBI, Emmanuel Zapata, de la Colombie, déclara : « Quand on abandonne les idées transmises de domination et de contrôle pour embrasser la force de la coopération et de l’unité de pensée et d’action, les capacités inhérentes aux jeunes font surface et peuvent être utilisées pour le bien commun. »