Récemment, à Ottawa, de jeunes bahá’ís étaient au nombre des participants à une conversation au sujet de la foi des enfants du millénaire.
La conférence réunissait des jeunes d’une variété de confessions pour discuter comment les jeunes de diverses collectivités confessionnelles pourraient collaborer pour contribuer à une vie publique riche et dynamique au Canada. Le projet « Faith of Millenials 150 » a été organisé par le groupe de réflexion Cardus. Il vise à réunir les jeunes de divers groupes confessionnels, qui participent à toute une gamme d’espaces sociaux, et les invite à réfléchir ensemble pour formuler une vision commune sur le rôle que la foi peut jouer pour définir l’avenir du Canada. La conférence, tenue jeudi dernier, était une des nombreuses conférences à avoir lieu au Canada, et des jeunes bahá’ís ont participé à chacune d’elles. Elles servent à préparer le terrain pour une conférence nationale de jeunes croyants qui aura lieu à la veille du 150e anniversaire du Canada.
Ce projet s’inscrit dans un projet plus large, appelé « Faith in Canada 150 », qui vise à réunir les croyants canadiens dans le contexte du 150e anniversaire du pays et à célébrer les nombreux groupes confessionnels qui ont joué un rôle essentiel dans la formation du Canada.
La conférence était animée par l’ancien ambassadeur de la liberté religieuse, et actuel président du cabinet de Canadiens pour le programme Faith in Canada 150 de Cardus, et par Ray Sawatsky, directeur des relations avec les parties prenantes de Cardus. La conversation à laquelle plus de 25 jeunes gens de 16 à 36 ans ont pris part était centrée sur la question « Quel est le rôle de la foi dans le développement de la vie collective au Canada? ». Ils se sont aussi demandé comment surmonter les obstacles qui les empêchent de parler « ouvertement et objectivement » de religion en public. M. Bennett a ouvert la conférence en parlant de la relation qui existe entre la liberté de religion et la pleine participation des collectivités confessionnelles à la vie publique. Il a affirmé qu’un aspect de la liberté de religion était notre obligation de professer notre foi. Il a dit qu’il fallait se défaire du mythe selon lequel la religion est une affaire privée. « En acceptant l’idée que la religion est une question purement privée, nous privons nos citoyens de la possibilité d’un dialogue authentique [ce qui rend] très difficile de bâtir une vie commune. »
Les participants se sont divisés en petits groupes pour examiner diverses questions ayant trait au rôle de la foi dans leur vie individuelle et collective et pour cerner comment ils pouvaient surmonter les obstacles rencontrés par les jeunes croyants dans un milieu dominé par le matérialisme et l’irréligion. Ces conversations ont soulevé de nouvelles questions, comme : « Est-il possible d’avoir une expérience religieuse commune avec différentes collectivités confessionnelles? ». Ces consultations se poursuivront dans tous le pays au cours des prochains mois et elles serviront à définir le programme de la conférence national qui aura lieu l’été prochain.
M. Sawatsky a dit que l’absence de conversation publique au sujet de la foi était un signe que la société canadienne était « mal en point » et qu’elle devait être guérie. À cet égard, Faith in Canada 150 « saisit ce moment unique pour examiner l’histoire de la foi au Canada. » Soulignant le message central de Faith in Canada 150, M. Bennett a déclaré : « Nous sommes au Canada, et ici, la foi est importante. »