Au Canada et dans le monde entier, l’école a été temporairement suspendue pour les enfants et les jeunes afin de réduire la propagation du nouveau coronavirus (COVID-19). Un groupe de jeunes de Brampton, en Ontario, trouve des moyens inventifs d’utiliser le temps dont ils disposent durant le congé scolaire forcé.
Les membres du groupe participent au programme d’autonomisation spirituelle de la communauté bahá’íe, un programme qui s’adresse aux jeunes de 11 à 14 ans et qui les aide à découvrir leurs talents et leurs capacités et à les mettre au service de leur collectivité.
Ces jeunes de Brampton ont réfléchi à la manière de créer des espaces dans les médias sociaux où ils pourraient avoir des conversations édifiantes avec d’autres pour leur remonter le moral, en s’appuyant sur le pouvoir des arts et de l’artisanat. Leurs discussions initiales ont été éclairées par un certain nombre de considérations. Ils se sont, entre autres, demandé comment lier les arts, la spiritualité et le sentiment d’avoir un but, de manière à renforcer la collectivité dans son ensemble.
Les jeunes qui désiraient mettre un talent à profit ont finalement proposé un certain nombre d’ateliers sur les médias sociaux. Durant le premier atelier, intitulé « cartes d’espoir », les participants ont fabriqué des cartes pour donner de l’espoir à leur famille et à leurs voisins. D’autres ont enseigné la danse indienne classique, axée sur le thème des « nouveaux départs », ou le rap et la parole scandée, mettant l’accent sur le recours à l’aide de Dieu pour la protection dans les moments difficiles. Un autre jeune avait choisi le thème de la « santé mentale et spirituelle » et dirigeait une série d’exercices pour tous les âges à faire dans sa cour, pour aider les familles à faire de l’exercice tout en maintenant une distance physique.
Un autre atelier enseignait aux participants à faire du « lettrage » pour créer une belle transcription d’une citation nous invitant à voir l’humanité comme une seule famille.
« Il y a beaucoup de joie chez les jeunes et ils sont très inspirés par ceux qui ont le courage d’offrir ces ateliers », affirmait Martharoot Malungu, une jeune animatrice du programme.
En réaction à ces ateliers, d’autres jeunes ont dit vouloir se servir de leurs talents et ont demandé de quelles autres façons ils pourraient servir leurs amis et voisins. « J’ai peine à croire que mon ami a eu le courage de mener cet atelier. Je pourrais moi aussi en animer un », a dit un des adolescents qui avait participé à un des ateliers.