Le 16 avril 2007, le ministre des Affaires étrangères et du Commerce international, l’honorable Peter McKay, rencontrait deux représentantes de la communauté bahá’íe dans le but de discuter de la situation des bahá’ís d’Égypte et d’Iran qui se dégrade.
La secrétaire-générale de la communauté bahá’íe du Canada, Mme Karen McKye, et Mme Susanne Tamas, directrice du Bureau des relations gouvernementales de la communauté bahá’íe, ont mis le ministre au courant de récents développements qui font ressortir l’existence d’efforts systématiques de la part des gouvernements égyptien et iranien pour réprimer les droits des bahá’ís dans leur pays.
La rencontre faisait suite aux efforts de représentants des diverses communautés bahá’íes locales pour informer leur député fédéral des preuves grandissantes montrant que le gouvernement iranien met en œuvre une stratégie qui a pour but d’étouffer lentement la plus nombreuse minorité religieuse de son pays.
Au nombre des développements récents il y a notamment les mesures prises par les autorités iraniennes pour expulser les quelques étudiants bahá’ís qui ont pu s’inscrire à l’université cette année (article connexe), le harcèlement en classe des écoliers bahá’ís iraniens (article connexe), et une décision du tribunal administratif suprême d’Égypte qui empêche les bahá’ís de recevoir une carte d’identité à moins qu’ils ne mentent au sujet de leur foi (article connexe).
Ces développements suivent à leur tour la mise à jour d’autres signes indiquant une recrudescence de la persécution de la communauté bahá’íe d’Iran, par, entre autres, des arrestations à court terme (article connexe), l’établissement de listes officielles des bahá’ís et la surveillance de leurs activités (article connexe), et une vague d’attaques fallacieuses contre la foi bahá’íe dans les médias de l’État (article connexe).