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Élire nos institutions - une responsabilité sacrée

Élire nos institutions - une responsabilité sacrée

Comme c’est le cas tous les ans, au printemps, durant la sainte fête bahá’íe du Ridván, les délégués venus à Toronto de tous les coins du Canada ont encore une fois élu leur conseil national, l’Assemblée spirituelle nationale des bahá’ís du Canada, durant la fin de semaine du 23 au 26 avril.

Les délégués du Nunavut, des Territoires du Nord-Ouest, du Yukon et des dix provinces ont élu Deloria Bighorn, Karen McKye, Mehran Anvari, Élizabeth Wright, Judy Filson, Enayat Rawhani, Ciprian Jauca, Hoda Farahmandpour et Susanne Tamas, qui sont appelés à servir durant la prochaine année à l’Assemblée spirituelle nationale.

Les six femmes et trois hommes élus à l’Assemblée nationale bahá’íe habitent respectivement Vancouver, l’île de Vancouver, Hamilton, Québec, Almonte (Ontario) et Toronto. Ils ont été accueillis au début de leur période de service par une longue ovation, une expression d’amour et de soutien qui reflète l’acceptation sans réserve de la communauté bahá’íe des résultats d’un processus électoral unique qui est utilisé partout dans le monde par les communautés bahá’íes nationales et locales.

Au cours des élections bahá’íes, les électeurs sont entièrement libres de voter secrètement pour les personnes de leur choix, parmi tous les adultes de la communauté du pays. Ce processus démocratique se déroule dans une atmosphère sacrée et digne, libre de l’expression de toute ambition personnelle ou d’un esprit partisan par lequel les intrigues associées aux mises en nomination et la propagande des campagnes électorales infectent et faussent le processus électoral. Le résultat à des implications qui sont joyeuses et profondes. Le processus électoral encourage l’existence d’une relation saine et mûre entre les électeurs et les institutions qui guident la communauté et sont chargées de ses affaires administratives.

Les délégués qui ont participé au Congrès national des bahá’ís du Canada ont également discuté des réalisations de la communauté, des défis qui se profilent et des plans d’action qui sont présentement exécutés au Canada et partout dans le monde. Le Congrès s’est penché sur les efforts entrepris pour promouvoir et élargir le cadre d’action que les bahá’ís et leurs amis mettent en œuvre dans leurs communautés partout au Canada, notamment ceux qui visent à éduquer et à inspirer les enfants et les jeunes et ceux qui visent à en apprendre davantage sur les processus dévotionnels, moraux et spirituels de la communauté. Inspirés par leur réflexion sur l’unité et l’unicité de la famille humaine, les délégués ont discuté de l’importance d’une chaleureuse camaraderie et d’un apprentissage mutuel dans les efforts de construction communautaire qui cherchent à obtenir la participation de tous les membres de la société, de tous âges et de tous horizons, afin que chacun contribue à revigorer et à transformer la société.

Les délégués étaient d’avis qu’il est essentiel au bien-être et à la prospérité du Canada qu’un effort plus déterminé soit fait pour résister aux forces du matérialisme en s’engageant dans des activités de construction communautaire, en faisant tous les efforts possibles pour surmonter les idéologies erronées et les antagonismes qui fragmentent la société, exploitent le mécontentement et le ressentiment et accentuent le déclin de la résistance morale, essentielle à la vitalité de la communauté. Il faut souligner que, cette année, le Congrès a recommandé que de nouveaux efforts soient faits pour que la communauté bahá’íe contribue à redresser les injustices ressenties si intensément par un si grand nombre dans la société contemporaine et, plus particulièrement, par les populations autochtones du Canada.