Bahá’ís du Canada English
Hymnes bahá’ís et valise-tambour au Musée des beaux-arts du Canada

Hymnes bahá’ís et valise-tambour au Musée des beaux-arts du Canada

Selon Barbara Dytnerska, une des coordinatrices de ses programmes publics et éducatifs, par une série de concerts appelés « Musique au Musée », le Musée des beaux-arts du Canada, à Ottawa, cherche à rehausser l’expérience de ses visiteurs. Le dimanche 17 avril, le programme mettait en vedette la formation musicale The Hidden Words de Montréal.

Cette série de concerts présente habituellement de la musique classique, mais ce concert faisait exception. Un public d’environ 80 personnes réunies dans la salle A-109, où se trouve en permanence la collection des peintures de Lawren Harris – un membre du Groupe des sept, certains des peintres favoris des Canadiens – a assisté au spectacle de chansons, basées sur les Écrits bahá’ís, de ce quatuor inimitable.

L’auditoire a été captivé par la diversité de la musique et par son caractère méditatif. Encouragé par les rythmes, un jeune enfant a dansé pendant presque toute l’heure du concert.

La formation The Hidden Words présente des chansons dans des styles très variés, qu’il s’agisse de mélodies aux sonorités du Moyen-Orient, de l’Amérique latine, de l’Afrique ou inspirées de la musique ancienne, du reggae, du blues, du folk, du gospel, ou encore de la musique juive ou acadienne. Toute cette musique est accompagnée par une percussion qui prend une forme inhabituelle puisque le batteur se sert principalement d’une vieille valise, à laquelle il ajoute une cloche à vache, un tambourin, et, à l’occasion, un morceau de métal. Il joue de cette batterie, en se servant de balais pour le jazz, dont le mouvement évoque celui des brosses d’un artiste, produisant des sons subtils et distinctifs.

La formation musicale a été créée au printemps de 2010, quand son chanteur et guitariste principal, Alden Penner, cherchait un moyen de mémoriser les textes étudiés dans les cours de l’Institut Ruhi. Après qu’un vieil ami se soit joint à lui, le batteur Jamie Thompson, Alden a tenté de trouver d’autres musiciens pour créer une nouvelle formation. Celle-ci s’est depuis produite à Verdun, Montréal, Brossard, Pierrefonds, Québec, Chelsea et Ottawa. La tâche souvent solitaire de mémoriser un texte est donc devenue un humble exercice de mémorisation public.

Le lien suivant donne accès à une page d’un carnet Web qui porte sur The Hidden Words et comporte des enregistrements vidéo et audio :http://samuelbenoit.wordpress.com/2011/04/16/hw/