Bahá’ís du Canada English
Journée de la Terre 2025 : des initiatives locales favorisent une prise de conscience collective de la gestion durable de l’environnement

Journée de la Terre 2025 : des initiatives locales favorisent une prise de conscience collective de la gestion durable de l’environnement

Alors que la Journée de la Terre 2025 est célébrée dans le monde entier le 22 avril, les communautés bahá’íes du Canada découvrent les principes de gestion responsable de l’environnement qui peuvent éclairer les liens entre l’humanité et le monde naturel. Des projets locaux, tels que les jardins collectifs et les programmes de reforestation, témoignent d’une prise de conscience accrue de l’interconnexion profonde entre les êtres humains et le monde naturel.

Le tulipier

Depuis 2019, une équipe de jeunes âgés de 11 à 14 ans, basée dans le quartier Upper Don Mills de Toronto, collabore avec l’organisation locale Oriole Food Space pour cultiver un jardin communautaire. Ce projet, initialement conçu pour cultiver et entretenir un petit potager durant la crise sanitaire, s’est aujourd’hui mué en une démarche pérenne visant à servir toute la communauté. Une proportion des produits cultivés est transformée en plats communautaires, tandis qu’une autre portion est distribuée aux familles ou offerte à la banque alimentaire locale.

« Ce projet s’est avéré être une expérience enrichissante pour les jeunes. Au fil des ans, ils ont développé le sens des responsabilités nécessaire pour entretenir quelque chose de manière continue. Ils ont acquis des compétences pratiques en matière de culture maraîchère et se sentent plus proches de leur alimentation et de son origine, explique Tahireh Mohebati, coordinatrice du programme pour les jeunes dans le quartier. « Grâce à ce service, ils ont aussi développé de nouveaux liens d’amitié, noué des contacts avec des jeunes plus âgés et des parents, et créé un espace social dans le jardin communautaire où ils peuvent avoir des conversations enrichissantes et contribuer au développement communautaire. »

Dans une autre région du Grand Toronto, les bahá’ís et leurs amis s’engagent dans la préparation de la première maison d’adoration bahá’íe du Canada. Cette initiative offre de nouvelles opportunités d’engagement environnemental autour du site du temple. Parmi celles-ci, on compte une pépinière gérée par des bénévoles locaux. Abrités sous une serre en plastique pendant l’hiver et à l’ombre d’un auvent estival, plus de 800 plants de plus de 20 espèces indigènes attendent d’être plantés. Ces plants ont été soigneusement cultivés par une pépinière locale et mis en pot par plus de 50 bénévoles en mai 2024. Depuis, ils ont bénéficié d’un entretien attentif. Ce printemps, on préparera 550 plants en plus.

Cette campagne de plantation d’arbres s’inscrit dans le cadre d’un plan de gestion forestière à long terme mis en place il y a plus de dix ans par le Conseil national des bahá’ís du Canada, en partenariat avec le ministère des Richesses naturelles et des Forêts de l’Ontario. « Les jeunes plants sont actuellement en train de développer leurs racines et présentent une croissance plutôt lente. » a affirmé David Megit, un bénévole local impliqué dans l’initiative. « Dès l’an prochain, ils seront plantés dans des zones dégagées et serviront à remplacer les arbres envahissants qui se trouvent actuellement sur le site du temple. »

Le projet de plantation d’arbres s’inscrit dans l’engagement envers la gestion durable de l’environnement. Il contribuera à l’amélioration de la biodiversité et de la santé globale de la forêt autour du site du temple. La pépinière compte maintenant plus de 20 espèces d’arbres indigènes, telles que des chênes à bourre, blancs et rouges, des érables rouges et à sucre, des peupliers faux-trembles, des bouleaux à papier, des pins blancs, des pruches du Canada, des tamaris, des cerisiers noirs, des amélanchiers, des caryers amers et des noyers cendrés. Certaines espèces qui seront plantées sont considérées comme menacées, comme le tulipier, le caféier du Kentucky et le sycomore. Le tulipier, membre de la famille des magnolias, apprécié pour ses belles fleurs, sa croissance rapide, sa grande taille et sa longue espérance de vie, a aussi la particularité de capter plus de carbone de l’air que les autres espèces d’arbres. De plus, de nombreux animaux sauvages trouveront leur nourriture dans les baies, les noix et les feuilles de ces arbres indigènes.

Il sera nécessaire de recruter un nouveau groupe de bénévoles pour le rempotage au printemps prochain. Il est prévu qu’un groupe de bénévoles réguliers se forme progressivement pour aider aux tâches d’entretien courantes, telles que l’arrosage, le désherbage, la fertilisation et la transplantation, entre autres. Ces initiatives permettent aux groupes et aux personnes de tous âges de mieux comprendre l’interdépendance entre la construction du temple, la notion de gestion écoresponsable et l’engagement envers autrui.

Pour en savoir plus sur le Temple et son plan de développement durable, veuillez cliquer sur ce lien.