L’ambassadeur canadien pour la liberté de religion, M. Andrew Bennett, a fait aujourd’hui la déclaration suivante :
« Un an après la campagne électorale du président Hassan Rohani, qui promettait l’égalité des droits pour tous les Iraniens sans égard à leur appartenance ethnique ou à leur religion, la situation des communautés minoritaires en Iran ne s’est pas améliorée. Depuis l’élection du président Rohani, nous avons de fait constaté une augmentation du nombre de détentions et d’exécutions d’Iraniens en raison de leurs croyances religieuses.
« Aujourd’hui, en ce sixième anniversaire de l’arrestation et de la détention illégitimes de sept dirigeants bahá’ís nationaux d’Iran, nous nous constatons avec tristesse que la situation des minorités religieuses en Iran demeure désastreuse, et que les promesses du président Rohani sont restées vaines.
« En raison de l’exercice de leur foi et de leur participation à leur communauté religieuse, les bahá’ís, les chrétiens, les derviches et les musulmans sunnites de l’Iran continuent d’être victimes de harcèlement, d’arrestations arbitraires, de détentions ainsi que de mauvais traitements de la part des autorités iraniennes.
« Plus tôt ce mois-ci, le régime iranien aurait profané un cimetière bahá’í à Shiraz — une violation de la liberté de religion que le Canada condamne.
« Il n’est pas suffisant d’offrir un soutien moral à l’égard des droits et des libertés, il faut aussi agir.
« Le Canada exhorte l’Iran à libérer tous ceux qui ont été emprisonnés dans ce pays simplement pour avoir pratiqué leur religion, y compris les dirigeants bahá’ís Behrouz Tavakkoli, Saeid Rezaie, Fariba Kamalabadi, Vahid Tizfahm, Jamaloddin Khanjani, Afif Naeimi et Mahvash Sabet, ainsi que la centaine de membres de la communauté bahá’íe qui sont actuellement détenus dans des prisons iraniennes et dont le prétendu “crime” est simplement d’avoir pratiqué leur foi. Nous pressons l’Iran de prendre des mesures pour respecter ses obligations internationales et pour protéger les droits fondamentaux de ses citoyens, y compris la liberté de religion. »
Cette déclaration a d’abord été publiée sur le site Web officiel du ministère des Affaires étrangères, Commerce et Développement Canada.