Les sept dirigeants bahá’ís condamnés en août à vingt ans d’emprisonnement ont appris hier que leur peine avait été réduite à dix ans.
Leurs avocats, y compris la gagnante du prix Nobel Shirin Ebadi, la communauté bahá’íe, les gouvernements et les organisations de défense des droits de la personne, partout dans le monde, continuent d’exiger la libération immédiate de ces prisonniers. Aucune preuve de méfaits n’a été présentée à leur procès et les normes minimales de justice n’ont été respectées ni lors de leur arrestation, de leur emprisonnement ou finalement de leur procès.
Partout au Canada, les communautés bahá’íes ont tenu des réunions publiques et des réunions de prière et plus de 40 assemblées locales ont communiqué avec presque 100 députés fédéraux pour les informer de la condamnation injuste des anciens dirigeants de la communauté bahá’íe d’Iran. Sur l’île de Vancouver, le Dr Keith Martin s’est adressé à une grande assemblée, alors qu’à Ottawa les bahá’ís prévoient tenir la semaine prochaine une manifestation de nuit à la chandelle, au monument des droits de la personne. Le représentant de la Commission des droits de la personne de l’Alberta, M. Cam Stewart et le Prof. Pierre-Yves Mocquais ont aussi pris la parole devant une grande assemblée à Calgary.
Les journaux Regina Leader Post et Comox Valley Echo ont publié des articles portant sur des parents des prisonniers qui vivent au Canada, et d’autres journaux dont le Prince Albert Daily Herald, le Saskatoon Star Phoenix et The Sheaf de l’Université de la Saskatchewan ont aussi publié des articles. Le journal de la capitale du Nouveau-Brunswick, le Fredericton Daily Gleaner, a publié un article en première page. Des entrevues à la radio sur ce même sujet ont été diffusées à Ottawa et en Colombie Britannique, et des journaux en persan ont publié des reportages en profondeur sur ces événements. De plus bon nombre de canadiens ont visité des sites Web qui font la promotion de campagnes de lettres.
La condamnation en août de Fariba Kamalabadi, Jamaloddin Khanjani, Afif Naeimi, Saeid Rezaie, Mahvash Sabet, Behrouz Tavakkoli and Vahid Tizfahm a suscité une vague de protestations partout dans le monde, de la part de gouvernements et d’organisations de défense des droits de la personne. Plus récemment d’importants personnages en Inde ont exprimé leur indignation devant ces actions, les plus récents incidents s’inscrivant dans une longue et persistante série d’attaques et de violations des droits de la personne qui ont pour cible la plus importante minorité non-musulmane d’Iran. Veuillez consulter les plus récents articles publiés à ce sujet par le Baha’i World News Service.