Plus de 1900 personnes du Canada et des États-Unis se sont rassemblées à Atlanta, en Géorgie, pour la 48e conférence annuelle de l’Association nord-américaine d’études bahá’íes (AÉB), du 1er au 4 août 2024. La conférence, qui s’est tenue à Atlanta pour une deuxième année consécutive, a donné aux participants l’occasion d’établir un lien entre les enseignements bahá’ís et la pensée contemporaine dans leur domaine professionnel.
La conférence de l’AÉB, placée sous les auspices du Conseil national de direction des bahá’ís du Canada, vise à favoriser l’engagement accru des participants grâce à un programme et à une structure en constante évolution. Cette année, en plus des sessions plénières et des rencontres en petits groupes, les participants avaient la possibilité de s’inscrire à l’un des onze ateliers thématiques. Les séminaires, étalés sur deux jours consécutifs, ont abordé divers sujets, tels que l’évolution et la conscience, l’alimentation et l’équité en matière de santé, l’intelligence artificielle et la technologie, le processus créatif dans les arts, les sciences et les cultures autochtones, et les connaissances traditionnelles autochtones. Les séminaires ont été structurés de manière à ce que les participants puissent approfondir les thèmes abordés grâce à des discussions en groupe dans un climat de consultation et à l’analyse de documents préparatoires à la conférence.
David Hooper, qui participait pour la première fois au séminaire de deux jours sur la technologie, a souligné l’environnement d’apprentissage unique qu’il a vécu durant la conférence. « C’est touchant de voir autant de personnes, de tous âges, aussi motivées à apprendre et à explorer différents domaines scientifiques, en respectant l’harmonie entre la science et la religion. Je crois que je cherche un tel endroit depuis 30 ans. »
Cette année, la conférence a intégré des ateliers axés sur des disciplines telles que l’économie, la littérature, l’histoire, la philosophie, les sciences politiques, la sociologie et l’anthropologie. Proposée sous forme de séances de trois heures, cette nouvelle formule a permis à ceux dont le cursus est similaire d’approfondir les principes fondamentaux de leur discipline respective et de les relier aux idées tirées des écrits bahá’ís.
Todd Smith, secrétaire du comité exécutif de l’Association d’études bahá’íes, a affirmé que son équipe s’efforce de redéfinir le concept de conférence en tant qu’événement permettant de partager les connaissances acquises tout au long de l’année par le biais de divers processus d’apprentissage. Bien que l’AÉB soit surtout connue pour sa conférence annuelle, elle offre également tout au long de l’année des groupes de lecture, des groupes de travail et des séminaires en ligne pour remplir sa mission plus large de créer des plateformes de discussion pour les personnes de disciplines similaires lors de sa conférence annuelle et de les encourager à explorer la pensée dans leur domaine ou leur profession en se basant sur les enseignements [bahá’ís].
L’un des points clés de la conférence de quatre jours a été les discours de Paul Lample, membre de la Maison universelle de justice, le conseil international de la foi bahá’íe, et de Firaydoun Javaheri, ancien membre de la même institution.
La 49e conférence annuelle de l’AÉB aura lieu du 1er au 3 août à Calgary, en Alberta. Il s’agit de la première conférence organisée au Canada depuis 2019.
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Les enregistrements des sessions plénières de la 48e conférence annuelle de l’AÉB sont disponibles ici. (en anglais seulement)