Dans une déclaration publiée hier, l’Union européenne se déclare « très préoccupée » par les graves accusations, incluant des accusations d’espionnage, portées contre sept responsables bahá’ís en Iran qui paraîtront bientôt devant un tribunal. La Communauté internationale bahá’íe qui maintient leur innocence et a décrit les allégations du régime iranien comme une « intensification de ses mesures répressives systématiques contre les bahá’ís », a demandé qu’ils soient libérés immédiatement.
La déclaration de l’Union européenne survient à un moment où les autorités iraniennes, qui ont affirmé que la comparution des sept accusés pourrait avoir lieu d’ici une semaine, se servent d’une rhétorique antibahá’íe de plus en plus virulente.
Les sept dirigeants bahá’ís sont en prison à Téhéran depuis plus de huit mois sans que des accusations officielles aient été portées contre eux ou qu’ils aient pu faire appel à leur avocate, la gagnante du prix Nobel, Shirin Ebadi. Trente autres bahá’ís sont également emprisonnés en Iran et 80 autres prisonniers ont dû payer un cautionnement avant d’être libérés.
L’Union européenne s’est déclarée inquiète qu’après avoir été détenus si longtemps sans application régulière de la loi, les dirigeants bahá’ís risquaient de ne pas avoir un procès équitable.
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