Bahá’ís du Canada English
La communauté bahá’íe attend avec impatience le rapport final de l’enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées

La communauté bahá’íe attend avec impatience le rapport final de l’enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées

En septembre 2016, le gouvernement du Canada a lancé une enquête nationale indépendante sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées. Les commissaires de l’enquête présenteront leur rapport final le 3 juin 2019.

La création de l’enquête nationale faisait suite aux appels lancés au gouvernement fédéral par des membres de familles ayant perdu un être cher, des dirigeants autochtones, des Premiers ministres provinciaux et territoriaux et le rapporteur spécial des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones pour qu’il lance une enquête exhaustive et nationale sur cette question. En 2015, les femmes autochtones représentaient près du quart (24 %) des victimes d’homicide au Canada.

Dans son rapport intermédiaire, publié en 2017, la Commission d’enquête nationale a fait rapport que : « Avec toutes les informations dont nous disposons, nous ne savons toujours pas combien de femmes et de filles autochtones ont disparu ou ont été assassinées. Nous ne savons pas ce qui est arrivé à beaucoup d’entre elles, ni comment nous assurer de ne pas perdre d’autres femmes et filles autochtones à cause de la violence. Nous devons comprendre comment les structures sociales et les lois ont tellement dévalué la vie des femmes et des filles autochtones. »

« Alors que nous nous préparons à recevoir le rapport de l’enquête nationale, nous souhaitons nous joindre à de nombreuses autres personnes pour rendre hommage au travail des commissaires, ainsi qu’aux survivants et à leurs familles qui ont témoigné, a déclaré Geoffrey Cameron, directeur des affaires publiques de la communauté bahá’íe du Canada.

« Les enseignements baha’is nous incitent à considérer tous comme des membres de notre famille et à les traiter comme notre propre mère, sœur ou enfant. Les victimes autochtones de la violence sont nos très chers parents, qu’ils nous soient connus ou non », a déclaré Deloria Bighorn, présidente de l’Assemblée spirituelle nationale des bahá’ís du Canada. « Notre communauté s’est engagée à construire une société qui respecte cette vérité, et qui a des systèmes de justice capables de la protéger. »

Le rapport final sera disponible sur le site Web de l’Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées, à l’adresse http://www.mmiwg-ffada.ca.

Une installation artistique par Jessica Slater, des survivants et des familles de femmes et de filles autochtones disparues et assassinées, lors d’une audience publique tenue à Vancouver.

Une installation artistique par Jessica Slater, des survivants et des familles de femmes et de filles autochtones disparues et assassinées, lors d’une audience publique tenue à Vancouver.