L’importance accordée par l’École internationale Maxwell aux principes bahá’ís sur l’éducation et au pouvoir transformateur des arts se fait sentir depuis vingt ans dans le district régional de Cowichan Valley. À l’approche de sa fermeture, un bon nombre des habitants de la vallée ont fait l’éloge de l’École en soulignant ses accomplissements et ses contributions à la région.
L’auteur d’un article publié le 29 juin dans le Cowichan Pictorial, un journal local, écrivait : « Elle va manquer à tous ceux qui vivent à Cowichan Valley. » Il poursuivait en disant :
« Dans tout ce qu’ils ont fait, les étudiants de Maxwell ont montré leur désir d’aider les autres, de faire ce que la droiture impose, de servir la communauté et de considérer le monde entier comme son quartier. […] L’École a permis à notre communauté de découvrir des idées et des gens de tous les coins du monde. »
L’Assemblée spirituelle nationale des bahá’ís du Canada qui est propriétaire de l’École, a déclaré « L’esprit extraordinaire qui a régné à l’École malgré les difficultés de la dernière année, a, en soi, été un témoignage éloquent de la réussite de l’École Maxwell. »
Même s’ils ont pleuré la fermeture de l’École, le personnel et les étudiants ont choisi de tirer le maximum de leur dernière année. Quant à eux, les étudiants de douzième année ont fait des efforts particuliers pour entourer les étudiants des classes inférieures, qui n’auront pas la chance de recevoir un diplôme de l’École Maxwell, et ils ont organisé une cérémonie de remise des diplômes toute particulière, tenue pendant la dernière semaine de l’année scolaire.
Au cours de la fin de semaine des 27, 28 et 29 juin, à la dernière cérémonie officielle de remise des diplômes des étudiants de douzième année, un thème est ressorti bien clairement – tous ceux qui avaient fréquenté Maxwell ou avaient été touchés par les accomplissements de sa communauté pendant une vingtaine d’années étaient pleins de reconnaissance.
Huit des neuf membres de l’Assemblée spirituelle nationale des bahá’ís du Canada ont pris part à la cérémonie de remise des diplômes. Quand elle a pris la parole, la secrétaire de l’Assemblée nationale a encouragé les finissants de cette année à « devenir des enseignes de direction », à « développer leur perspicacité et leur capacité de servir » et à « contribuer au développement d’une nouvelle civilisation. »
À Maxwell, la remise des diplômes s’est toujours étendue sur plusieurs jours. Il s’agit bien entendu d’une occasion pour célébrer les finissants, mais c’est aussi l’occasion d’honorer les amis, les familles, les anciens employés, les bénévoles et les anciens élèves. La dernière fin de semaine consacrée à la remise de diplôme à Maxwell, les 27, 28 et 29 juin, était tout cela et bien d’avantage. Cinq cent personnes, anciens employés aussi bien qu’anciens étudiants, étaient venues participer à un dernier rassemblement.
Et quand a eu lieu la dernière cérémonie du cercle de transition, une activité inspirée par les traditions autochtones qui se tient toujours le dimanche après-midi, il était clair que ce serait une transition pour les finissants mais aussi pour l’ensemble de la grande famille de Maxwell.
Si l’École internationale Maxwell manquera beaucoup à tous, les relations qui s’y sont formées pendant vingt ans ne seront pas oubliées.