Le dimanche 19 janvier, par un après-midi froid et neigeux, près de 250 personnes appartenant à diverses traditions religieuses se sont réunies à la chaleur de l’atrium de l’Hôtel de Ville d’Ottawa pour célébrer la Journée mondiale de la religion. Ailleurs dans le monde, un grand nombre d’autres célébrations de la Journée mondiale de la religion ont également eu lieu, chacune adoptant ses propres thème et programme.
« La Journée mondiale de la religion est une manifestation qui a pour objet de célébrer la diversité religieuse de notre ville, c’est aussi une belle occasion pour les gens de se rencontrer pour parler d’un thème qui nous concerne tous », explique Natalia Rodriguez de la communauté bahá’íe d’Ottawa.
Voilà maintenant quatorze années de suite que cette occasion est célébrée à l’Hôtel de Ville d’Ottawa, et chaque fois un nouveau thème est choisi et un nouveau programme est proposé. Cette année, le thème était « Vie sacrée : croyances en action ». Le programme a commencé par une bénédiction autochtone, puis une prière bahá’íe pour l’unité a été récitée. Comme les années précédentes, la musique occupait une place importante, trois chorales se sont produites, soit une chorale unitarienne, la Unitarian Chamber Choir, dirigée par Jacob Caines, une chorale d’enfants sikhs, la Sikh Children’s Kirtan Group, dirigée par Balwinderjit Singh et une chorale juive, la Tamir Choir, dirigée par le cantor Daniel Benlolo.
Une constante à Ottawa est l’appui accordé à cette manifestation par l’administration municipale, qui chaque année proclame le troisième dimanche de janvier Journée mondiale de la religion. Cette année, la conseillère municipale Marianne Wilkinson a fait la lecture de la proclamation dont un exemplaire a été remis à la représentante de la communauté bahá’íe d’Ottawa, Mme Sandy Brown et au président du Conseil interconfessionnel de la région de la capitale, M. Abu Rashid.
Cette année, pour la première fois, le programme comportait une table ronde qui a exploré la portée des croyances dans la vie de tous les jours d’adeptes de diverses religions. Les participants à la table ronde étaient Dan Maki, Nadia Abu Zahra, Bonnie McCutcheon et Adam Moscoe qui représentaient respectivement les communautés chrétienne, musulmane, bouddhiste et juive. Le journaliste de la CBC, Waubgeshig Rice, un Anishinaabe originaire de Wasaksing qui travaille à Ottawa a brisé la glace en parlant de ses propres habitudes. Il a dit que dans sa vie de tous les jours il suivait les pratiques spirituelles autochtones, comme la cérémonie de purification.
Les participants à la table ronde ont donné des exemples concrets montrant comment ils traduisent leurs croyances en actions. On a pu se rendre compte que bien que les pratiques varient d’une personne à l’autre, chacun s’efforce de vivre une vie spirituelle et morale. Un membre du comité organisateur a dit « Cette table ronde a clairement montré que si nous appartenons tous à différentes religions, nous canalisons tous la même vérité. »
Une fois le programme officiel conclu, le public et les participants au programme ont été invités à se rassembler à l’arrière de la salle pour échanger et prendre une collation.