Bon nombre des communautés bahá’íes au Canada ont participé à des activités qui avaient lieu pour marquer la Journée mondiale de la religion, dimanche dernier, le 20 janvier. Une variété d’activités a en effet eu lieu dans le but d’encourager une meilleure compréhension et une plus grande harmonie entre les groupes confessionnels, dont une activité achalandée dans une église de l’Église Unie de la côte Est du pays et une conférence sur un campus universitaire de la côte Ouest.
Cette bannière sur le thème de la paix mondiale a été créée par les enfants et les jeunes d’Halifax, ainsi que par ceux qui sont jeunes de cœur.L’activité organisée pour la cinquième année à l’occasion de la Journée mondiale de la religion à Halifax, a eu lieu à l’église St. Matthew de l’Eglise Unie. Cette congrégation a parrainé l’activité conjointement avec la communauté bahá’íe d’Halifax et plus de 350 personnes y ont participé. Deb Nicholson, qui était une des organisatrices dit que le but de l’activité était « de fournir une occasion de reconnaître et de célébrer ce que nous avons en commun et de promouvoir l’harmonie et l’unité. D’une année à l’autre les gens se rapprochent de plus en plus. »
Samba Nova, une formation brésilienne avec percussion africaine a donné le ton au programme qui comportait des allocutions par des représentants des communautés juive, chrétienne et bahá’íe, des prières zoroastriennes et hindoues, une méditation du Brahma Kumaris, deux chœurs, l’un unitarien et l’autre catholique, une cérémonie de purification autochtone avec tambours, et une danse didactique par un groupe d’enfants baptistes africains, dont l’âge allait des tout-petits aux adolescents. Le dernier élément du programme était une chanson d’espoir pour un monde meilleur intitulée « Can You Hear? » interprétée par quatre chœurs chantant en unisson.
Le cœur d’Halifax pour la Journée mondiale de la religion interprète « Can You Hear » du compositeur Jim PapoulisL’activité visait à combattre l’intolérance et à établir un terrain d’entente entre les religions. Cette année, durant la réception qui suivait le programme, Mme Nicholson explique que « les membres de l’assistance ont été invités à poser des questions aux membres des diverses confessions, ce que plusieurs d’entre eux ont fait. »
À Victoria, sur l’île de Vancouver, pour marquer la Journée mondiale de la religion, l’Association d’études bahá’íes du campus de l’Université de Victoria a organisé une conférence qui a attiré une centaine de personnes. L’activité a reçu l’appui de la Victoria Multifaith Society et des Services interconfessionnels de l’Université.
Parmi les représentants des divers groupes, il y avait un rabbin juif, un prêtre chrétien un moine bouddhiste et, à divers moments du programme, des jeunes bahá’ís ont offert des prières et des bénédictions. Une allocution sur le thème L’unité essentielle de toutes les religions a été prononcée par Todd Khozein, un membre de la communauté bahá’íe. Son allocution a été suivie de questions et d’une discussion. M. Khozein a dit que nous avions besoin que la religion joue un plus grand rôle pour trouver des solutions aux diverses crises engendrées par le sexisme, le racisme et le nationalisme.
« Nous avons besoin d’un dialogue authentique. Nul d’entre nous, y compris les chefs religieux, ne peut prétendre posséder seul la vérité », a expliqué M. Khozein. « L’histoire nous montre que la religion a été la plus importante force civilisatrice, favorisant dans des populations entières le développement de la capacité d’aimer. Après tout, il n’est que très naturel que ceux qui croient dans le créateur, aiment sa création. »
Un certain nombre des activités qui se sont tenues partout au Canada à l’occasion de la Journée mondiale de la religion, ont suscité l’intérêt de journaux locaux. Des articles parus à Salmon Arm, Colombie-Britannique, Summerside, Île-du-Prince-Édouard, Gatineau, Québec, et à Ottawa, Sault Ste. Marie, Dunnville, et North Bay en Ontario ont soit mentionné soit mis en vedette ces activités.
À l’origine, c’est l’Assemblée spirituelle nationale des bahá’ís des États-Unis qui avait établi la Journée mondiale de la religion, qui, depuis 1950, est observée le troisième dimanche de janvier. L’occasion est aujourd’hui marquée par bon nombre d’organisations et de communautés partout dans le monde.