Cette fin de semaine, Nika Kanjani, une étudiante de troisième cycle à l’Université Concordia à Montréal et Naeim Tavakoli un ingénieur d’Ottawa attendront des nouvelles du procès des dirigeants bahá’ís prévu pour demain à Téhéran. Naeim est le fils de Behrouz Takavoli et Nika est la nièce de Jamaloddin Khanjani, deux des dirigeants bahá’ís.
Ils sont deux des 30 000 bahá’ís canadiens qui suivront attentivement le procès intenté aux sept dirigeants bahá’ís iraniens qui doit se poursuivre devant la Section 28 du Tribunal révolutionnaire.
On ignore si la famille des accusés et les observateurs pourront assister à l’audience puisque les deux premières séances ont eu lieu à huis clos. Les sept prévenus, emprisonnés depuis deux ans, étaient responsables de subvenir aux besoins spirituels des 300 000 bahá’ís iraniens.
En janvier cette année, après plus de dix-huit mois en prison, on les a finalement informés des accusations officielles portées contre eux, incluant des accusations de « corruption sur terre » qu’ils rejettent catégoriquement.
Le gouvernement canadien, de même que ceux de l’Union européenne, de l’Australie, des États-Unis et d’importantes organisations pour la défense des droits de la personne ainsi que des spécialistes partout dans le monde y compris dans des pays comme le Brésil et l’Inde, ont dénoncé le régime iranien pour la persécution continuelle des bahá’ís, la plus importante minorité non-musulmane d’Iran.
Pour de plus amples renseignements sur la situation en Iran : http://www.bahai.fr/iran
Pour les plus récents articles (en anglais) : http://news.bahai.org/story/760 et http://news.bahai.org/story/759
Pour obtenir des renseignements de base (en anglais) et des photos : http://news.bahai.org/human-rights/iran/iran-update/