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La propriété du centre national bahá’í et la gérance de l’environnement

La propriété du centre national bahá’í et la gérance de l’environnement

La propriété où se trouve le Centre national bahá’í a été achetée il y a plus de quarante ans, avant l’expansion de la ville de Toronto vers les banlieues du nord, comme Markham, Richmond Hill, et au-delà, banlieues qui encerclent maintenant le centre administratif de la communauté bahá’íe du Canada. Aujourd’hui, le terrain de 22 acres est toujours un espace vert florissant qui entoure le bâtiment du Centre national. Le terrain comporte un boisé, des pelouses, des massifs d’arbustes, et des plates-bandes et est entouré d’un terrain de golf à l’ouest et de parcs municipaux à l’est et au nord.

En 2014, conformément au principe de gérance de l’environnement, l’Assemblée spirituelle nationale a adopté un projet de forêt aménagée. Une initiative du ministère des Ressources naturelles et des Forêts de l’Ontario, ces projets permettent aux organisations et aux propriétaires terriens qui ont plus de quatre hectares (9,88 acres) de forêt d’assurer la santé des boisés qui se trouvent sur leur propriété durant une période de dix ans.

Un sentier mène au site d’un futur temple, et selon Pat McCann-Smith, coordinatrice de bureau du Centre national, cette parcelle de terrain « sera développée progressivement pour devenir un espace de réflexion et de méditation ». Le site du futur temple n’a pas encore été développé, étant donné qu’il n’existe aucun projet de construction d’un temple à l’heure actuelle, mais le projet de forêt aménagée prévoit que le sentier sera maintenu pour permettre à ceux qui le désirent de visiter le site du futur temple.

Le projet de forêt aménagée vise particulièrement à protéger l’environnement. Cet objectif est accompli par une évaluation et une observation de la santé des boisés, par une diversification des espèces par la plante d’arbres, par le maintien et l’élargissement des forêts et par le contrôle des espèces envahissantes. La propriété est divisée en six zones et on a soin de répondre aux besoins de chacune. Dans certaines, il est nécessaire de planter de jeunes plants, dans d’autres il faut contrôler des espèces envahissantes.

Le projet se préoccupe aussi de la faune. Il vise à créer des espaces viables ou à préserver ceux qui existent, comme les cavités dans les troncs d’arbres ou les arbres morts qui se tiennent encore debout et qui servent d’habitat aux animaux. Cela contribue à un bon habitat pour les nombreux animaux, comme les chevreuils qui traversent occasionnellement le chemin principal de la propriété. Au cours des années, on a pu régulièrement voir des renards et parfois des coyotes et très souvent des mouffettes et des ratons laveurs.

En collaboration avec le ministère des Ressources naturelles et des Forêts, le personnel du Centre national continuera de travailler pour augmenter la diversité des espèces et pour contrôler les plantes envahissantes. En 2019, il soumettra un rapport quinquennal, évaluant l’exécution du projet. Durant les prochaines huit années, le projet contribuera à la santé de la faune et de l’environnement et protégera un bel espace naturel, en plein cœur de cette métropole.