La fin de semaine dernière, le ministre des Affaires étrangères a fait une autre déclaration publique dans laquelle il exprimait l’inquiétude du Canada concernant la maltraitance des bahá’ís par l’Iran. Lundi, devant le Conseil des droits de l’homme des Nations Unies, un pays après l’autre a exprimé son inquiétude face à la détérioration de la situation des droits de la personne en Iran. Selon Diane Ala’i, représentante de la Communauté bahá’íe aux Nations Unies à Genève, le gouvernement iranien « s’est complètement discrédité » par sa réponse à cette séance. Veuillez vous référer à l’article “Nations rally to defend human rights in Iran” sur le site Web du Baha’i World News Service.
Le 14 février 2010, le ministère canadien des Affaires étrangères a publié la déclaration suivante:Le ministre des Affaires étrangères, l’honorable Lawrence Cannon, a fait aujourd’hui la déclaration suivante au sujet de rapports selon lesquels l’Iran avait procédé à l’arrestation de sept autres membres de la communauté Bahá’ie iranienne :
« Le Canada déplore le fait que l’Iran tienne aujourd’hui en captivité sept autres membres de la communauté bahá’ie iranienne. Alaeddin Khanjani, Ashkan Bassari, Maria Jafari Ehsani, Bashir Ehsani, Romina Zabihiyan et Houtan Sistani ont été arrêtés ce matin. Mona Misaghi a été arrêtée le 10 février 2010. Ces personnes semblent avoir été arrêtées en raison de leurs convictions religieuses, ce qui est inacceptable. Nous demandons aux autorités iraniennes de procéder à la libération immédiate de ces personnes et de tous les autres Bahá’is actuellement détenus, et de garantir leur sécurité.
« Bien que l’Iran soit signataire de plusieurs conventions sur les droits de la personne, il continue de passer outre aux droits de son propre peuple. Nous exhortons l’Iran à respecter les engagements et les obligations qu’il a contractés aux termes du droit national et international et à commencer à modifier en profondeur ses pratiques en matière de droits de la personne.
« Le Canada continuera de faire part de ses vives préoccupations face aux nombreux cas de maltraitance par l’Iran de ses minorités religieuses. Au cours des années, la communauté bahá’ie, en particulier, a été la cible du gouvernement iranien, et ses membres ont été persécutés et détenus, en plus de faire l’objet de discrimination, malgré le caractère pacifique de leurs activités. Le gouvernement iranien a mené une campagne de propagande systématique contre cette communauté en recourant à tous les médias d’État afin de susciter la haine et la suspicion à l’endroit des Bahá’is. »