Vendredi prochain, le 21 mars, les bahá’ís du monde entier, célébreront le Nouvel An bahá’í (aussi appelé Naw-Rúz), un des neuf jours saints bahá’ís. La célébration survient à la fin du jeûne annuel de dix-neuf jours (du 2 au 20 mars) durant lequel les bahá’ís s’abstiennent de boire et de manger du lever au coucher du soleil pour songer à leur nature spirituelle et pour se détacher de leurs désirs matériels.
Étant donné que le Nouvel An coïncide avec le premier jour du printemps, (l’équinoxe vernal), les signes de vie nouvelle agissent comme symbole du renouveau spirituel interne, une idée commune à bien des cultures qui célèbrent un jour de fête durant cette période.
Bahá’u’lláh a écrit ce qui suit au sujet de ce temps de l’année : « Loué sois-tu Ô mon Dieu ! Tu as fait du Naw-Rúz un jour de fête pour ceux qui ont observé le jeûne par amour pour toi […] Ô mon Seigneur, permets que le feu de ton amour et la chaleur produite par le jeûne que tu as prescrit, les enflamment en ta cause. Qu’ils se consacrent à ta mention et à ton souvenir ! »
Comme c’est le cas pour tous les jours saints, les célébrations du Nouvel An prendront des formes diverses partout dans le monde, car les enseignements bahá’ís interdisent l’établissement de rituels. Les fêtes de Naw-Rúz, dont certaines commenceront le 20 mars après le coucher du soleil, sont typiquement des rassemblements communautaires qui incluent à leur programme prière, édification spirituelle, musique, danse et réjouissances.
Cette année, les bahá’ís accueilleront la 165e année de l’ère bahá’íe, un cycle qui a commencé en 1844, le point de départ du calendrier instauré par le Báb et plus tard confirmé par Bahá’u’lláh. Le calendrier bahá’í est composé de dix-neuf mois de dix-neuf jours (361 jours), auxquels s’ajoutent quatre ou cinq jours intercalaires pour ajuster le calendrier à l’année solaire.