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Le Nouvel An bahá’í

Le Nouvel An bahá’í

Partout dans le monde, la veille ou le jour même du 21 mars, les bahá’ís et leurs amis se réuniront pour célébrer le Naw-Rúz, le Nouvel An bahá’í. La formule de la célébration varie d’une communauté locale ou nationale à une autre, selon les milieux et cultures d’origine des membres de la communauté. Ce qu’elles ont toutes en commun est la joie ressentie par ceux qui y participent. Ce Naw-Rúz sera le premier jour de l’an 168 du calendrier bahá’í.

Marquant la fin de la période du jeûne bahá’í, Naw-Rúz coïncide avec l’équinoxe de printemps de l’hémisphère nord. Il symbolise le renouveau universel qui se produit dans le monde physique, alors que le renouveau spirituel, thème central des enseignements de Bahá’u’lláh, le Prophète-Fondateur de la foi bahá’íe, envahit toute l’humanité, durant cette période inhabituelle de l’histoire. Les bahá’ís, de 15 à 69 ans, auront terminé leur jeûne de dix-neuf jours, observé du lever au coucher du soleil, durant un mois du calendrier bahá’í. Selon les enseignements de Bahá’u’lláh, les malades, les voyageurs et les femmes enceintes ou qui allaitent, sont exempts du jeûne.

Le Naw-Rúz est un des jours saints bahá’ís, durant lesquels le travail est suspendu et des festivités ont lieu. Durant ces jours, on encourage les bahá’ís à prendre l’initiative de projets philanthropiques, dans un esprit de service de l’humanité. Dans le contexte des activités qu’ils entreprennent partout au Canada dans les quartiers, les bahá’ís découvrent comment appuyer l’éducation morale et spirituelle des enfants et des jeunes, et comment ouvrir à tous des réunions de prière, et des cercles d’étude, permettant aux gens d’explorer l’application des principes spirituels à leur vie individuelle et collective.

« En 1912, dans une causerie qu’il fit à Alexandrie (Égypte), à l’occasion de la fête de Naw-Rúz, ‘Abdu’l-Bahá a dit :

“ Puisque c’est un jour béni, il ne faut pas que cette occasion soit négligée ni que ce jour reste stérile par la poursuite du seul plaisir. ”

“ En de tels jours, on devrait fonder des institutions dont la valeur reste une source de bienfait permanent pour tous les peuples… ”

“ Aujourd’hui, il n’est pas de résultat plus appréciable, de réalisation plus utile que de guider le peuple. C’est en de tels jours que les amis de Dieu doivent laisser des marques tangibles de leur philanthropie et de leur idéal, pas seulement pour les bahá’ís, mais pour l’humanité entière. Dans cette dispensation merveilleuse, les actions philanthropiques doivent profiter à toute l’humanité sans exception, parce qu’elles sont une manifestation de la générosité divine. Par conséquent, je garde l’espoir que chacun des amis de Dieu personnifie de plus en plus la miséricorde de Dieu envers le genre humain. ” »