Selon le Prof. Andy Knight, il n’est pas suffisant d’aider nos amis et nos parents, nous avons aussi l’obligation de servir la société dans son ensemble.
C’est sa future femme, Mitra Najaf-Toumrai, arrivée au Canada dans les années 80 parmi les milliers de réfugiés bahá’ís fuyant les persécutions en Iran, qui lui a d’abord parlé de la foi bahá’íe. Le Prof. Knight est par la suite devenu membre de la communauté bahá’íe. Mme Najaf-Toumrai est arrivée au Canada par Halifax, où M. Knight terminait sa maîtrise à l’université Dalhousie, et c’est dans cette ville qu’ils se sont rencontrés. M. Knight a été attiré par l’importance accordée par la foi bahá’íe à la solidarité de tous les êtres humains et par son point de vue sur la gouvernance et la paix. « Un des aspects de la foi bahá’íe qui m’attirait particulièrement est la notion de citoyenneté mondiale. Nous sommes tous citoyens de cette planète », dit-il. « Pour cette raison, l’injonction de servir ne s’arrête pas à notre collectivité locale. »
M. Knight affirme que depuis son enfance dans les Caraïbes, la foi a toujours occupé une place importante dans sa vie. Ses parents (son père était ministre protestant) lui ont enseigné qu’il était important de servir sa collectivité. Toute sa vie, il s’est efforcé de contribuer à la société, et aujourd’hui ses efforts ont été soulignés par la Black Business and Professional Association of Canada [Association canadienne des gens d’affaires de race noire] qui lui a décerné le prestigieux Prix « pionnier » Harry Jerome lors d’une réception officielle tenue à Toronto le 24 avril. M. Knight est la septième personne à recevoir un Prix « pionnier » depuis sa création en 1983.
En parlant de l’importance de ce prix, présenté à des Afro-Canadiens, le Prof. Knight a insisté sur le fait qu’il faisait peser sur les récipiendaires une lourde responsabilité de se distinguer. Il a dit qu’il était encourageant de voir des gens qui se sentent marginalisés par la discrimination et les préjugés prendre note de ses accomplissements. « [Ils] peuvent me regarder et dire ‘S’il peut faire une telle chose, moi aussi je peux y arriver.’ »
La liste de ses accomplissements est longue. Il est président du département de Science politique et professeur de relations internationales à l’Université de l’Alberta, il est membre du conseil de direction du Centre de recherches pour le développement international (CRDI), une institution canadienne très respectée, du conseil de direction de l’Association canadienne pour les études de renseignement et de sécurité et de divers conseils de direction d’autres organisations qui s’intéressent aux études sur la paix.
Il a écrit et édité plusieurs livres dont « Adapting the United Nations to a Postmodern Era : Lessons Learned », « Building Sustainable Peace » (avec Tom Keating), et « Children and War: Impact » (qui sortira bientôt) et « Global Politics, Globalization and Multilevel Governance: Emerging Trends and Challenges for the Third Millennium » avec Tom Keating (qui sera publié bientôt par l’Oxford University Press), de même que plusieurs dizaines d’articles dans des revues spécialisées. Il est un fréquent contributeur et commentateur à des émissions de radio et de télévision et à des journaux nationaux. Il a été vice-président du Academic Council on the United Nations System (ACUNS) et éditeur-en-chef, pendant cinq ans, de la revue Global Governance Journal.