Le quatrième Déjeuner interconfessionnel national a eu lieu, en novembre, au Restaurant parlementaire sur la colline du Parlement à Ottawa. Parrainé par le Groupe multipartite d’amitié interconfessionnelle (GMAI), le déjeuner était coprésidé par M. Mark Adler, député de York-Centre, et Nathalie Thirlwall, membre de la communauté bahá’íe d’Ottawa. L’objectif du GMAI est de créer un espace permettant d’explorer quelle contribution le patrimoine religieux des Canadiens peut apporter à la vie publique.
Cent personnes ont assisté à l’événement : des membres du Parlement, des sénateurs, des membres de la communauté diplomatique, des dirigeants et représentants religieux. Chaque table réunissait des politiciens, des diplomates et des représentants de diverses croyances : foi bahá’íe, bouddhisme, christianisme, Falun Gong, jaïnisme, judaïsme, islam et sikhisme.
Après le mot de bienvenue de M. Adler, Mme Thirlwall a fait remarquer : « Ensemble, nous représentons la richesse de la diversité humaine […] nous avons beaucoup en commun. Les valeurs qui nous animent proviennent d’un patrimoine spirituel commun, des valeurs telles que l’amour, le dévouement envers autrui, le désir de contribuer au progrès de notre société, d’apprendre humblement les uns des autres, d’aider ceux qui sont vulnérables, de renforcer l’autonomie de nos jeunes afin qu’ils puissent contribuer à la société, et de bâtir des communautés qui manifestent compassion et justice. »
M. Moses Znaimer, président de Vision TV, et le révérend Majed El Shafie, de One Free World International, ont présenté de brèves allocutions. David Sweet, député fédéral et ancien coprésident du GMAI, a ensuite présenté le conférencier invité, M. Richard Landau, qui a parlé du « Nouvel âge du dialogue interconfessionnel : des tendances importantes qui déterminent l’avenir ». Il a invité l’auditoire à dépasser la discussion polie « caractérisée par un discours amical ». Il faut apprendre à établir un « dialogue honnête qui soit à la fois franc et respectueux, sans être conflictuel » même s’il n’y a pas consensus.
Inspiré par son appartenance religieuse personnelle, Mark Adler a déclaré, dans son mot de la fin, que deux des choses les plus importantes que l’on puisse faire, c’est d’« offrir son amour et d’offrir son travail ». La discussion qui a suivi le déjeuner a permis aux conférenciers de répondre aux interrogations soulevées par les participants et d’interagir avec eux. Les nombreuses questions et les commentaires ont témoigné d’un désir de poursuivre le dialogue interconfessionnel.