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Le Sanctuaire bahá’í à Montréal ouvre à nouveau ses portes

Lors d’une joyeuse rencontre, qui a eu lieu le samedi 8 septembre 2007, et à laquelle participaient une cinquantaine d’invités, l’Assemblée spirituelle nationale du Canada a réouvert le Sanctuaire bahá’í à Montréal. Un lieu sacré aux yeux des bahá’ís, en raison de son association avec la visite de ‘Abdu’l-Bahá, le chef de la Foi, à Montréal en 1912, cette maison a récemment été restaurée. ‘Abdu’l-Bahá a parlé de cette maison en disant qu’elle était son deuxième chez-soi, et Shoghi Effendi, qui lui a succédé en tant que dirigeant de la foi bahá’í, après son décès en 1921, l’a nommée un Sanctuaire bahá’í au Canada.

Le Sanctuaire était la maison de la famille de William Sutherland Maxwell et de May Maxwell, deux importants citoyens de Montréal pendant la première moitié du vingtième siècle, qui étaient de plus des personnages importants de la communauté mondiale bahá’íe. William Sutherland Maxwell était un des plus importants architectes canadiens pendant les premières décennies du vingtième siècle et il est l’auteur de bon nombre d’édifices importants de cette période.

Mary Maxwell, la fille du couple Maxwell, a grandi dans cette maison et a plus tard épousé Shoghi Effendi. Connue sous le nom d’Amatu’l-Bahá Ruhiyyih Khanum, le titre qui lui a été conféré, elle a vécu en Terre sainte pendant de nombreuses années, au centre spirituel et administratif de la communauté mondiale bahá’íe, à Haïfa, en Israël, et elle a beaucoup voyagé. Quand elle est décédée en 2000, elle était la personne la plus révérée et la plus connue de la communauté mondiale bahá’íe.

Lors de la réouverture, en plus des neuf membres de l’Assemblée spirituelle nationale du Canada, le corps dirigeant de la communauté canadienne, se trouvaient trois anciens membres du conseil dirigeant de la communauté mondiale bahá’íe, la Maison universelle de justice, MM. Ali Nakhjavani et Hushmand Fatheazam, accompagnés de leur épouse, et M. Douglas Martin, qui avec M. Husayn Banani, aussi accompagné de son épouse, a supervisé les travaux de restauration de la maison pour l’Assemblée spirituelle nationale. Douglas Martin s’adresse aux bahá’ís présents lors de la réouverture du Sanctuaire.

Les membres du Corps continental des conseillers Ann Boyles et Dan Scott, les membres de l’Assemblée spirituelle locale de Montréal et des représentants de toutes les régions du Canada, y compris le Nunavut, les Territoires du Nord-Ouest et le Yukon, ont participé au programme de la journée qui comportait des prières, des allocutions, des visites guidées du Sanctuaire et, en autocar, de divers lieux qui avaient été visités par ‘Abdu’l-Bahá lors de son séjour à Montréal en 1912.

Après le décès de M. Maxwell en 1952, sa fille, Amatu’l-Bahá Ruhiyyih Khanum avait expédié le mobilier d’origine de la maison familiale en Terre sainte où elle habitait, à Haïfa en Israël. Après son décès et selon ses souhaits, des dispositions ont été prises pour retourner le mobilier à la maison Maxwell, au 1548, avenue des Pins Ouest. De grands efforts ont été faits pour remettre la maison dans l’état où elle était en 1912 et ceux qui ont maintenant eu la chance de voir les résultats de ce travail ont observé que le Sanctuaire était un bâtiment d’une beauté extraordinaire, qu’il a été aménagé avec un grand souci pour l’exactitude historique et qu’il y règne une atmosphère très spirituelle.

Une réception publique aura lieu dans quelques mois pour permettre aux représentants du gouvernement, des universités et des groupes très actifs de Montréal qui s’intéressent de très près à la restauration et à la préservation des lieux historiques de cette ville, de visiter le Sanctuaire.