Près d’une quarantaine de jeunes ont passé une partie de leurs vacances, du 1er au 5 janvier, à réfléchir à des concepts spirituels lors d’une formation intensive hivernale, organisé par l’Institut bahá’í du Québec, et offerte au Centre bahá’í de Québec. Ils ont abordé des questions telles que la nature spirituelle de l’être humain, le concept de la prière et le rôle de la religion dans la société. Le programme était également axé sur le développement de l’esprit de service et les jeunes ne se sont pas contentés d’étudier leurs diverses leçons, ils sont aussi passés à l’action.
Le groupe des plus jeunes, de 11 à 13 ans, a visité deux jeunes familles de la communauté bahá’íe de Québec pour enseigner à leurs enfants des chansons qu’ils avaient composées. Un autre groupe, de 14 à 16 ans, a organisé une classe pour une dizaine d’enfants de 5 à 10 ans d’un quartier de Québec. Les adolescents ont également discuté de concepts spirituels lors d’une rencontre avec d’autres jeunes de leur âge de ce même quartier. Un autre groupe de jeunes de 17 à 20 ans a organisé deux soirées de prières, accompagnées d’ateliers portant sur l’étude de la vision pour l’humanité de la Maison universelle de justice, le conseil de direction mondial de la communauté bahá’íe, et sur les façons dont les jeunes peuvent contribuer à l’avancement social dans leurs quartiers.
La coordonnatrice de la formation, Sophie Turbide, elle-même dans la jeune vingtaine, a été touchée par « le niveau très élevé des conversations des jeunes, que ce soit pendant les leçons ou à d’autres moments, et par l’atmosphère d’amitié qui régnait entre tous ». Elle a fait remarquer que la tenue de ce programme a permis aux jeunes participants et à leurs jeunes animateurs de « raffermir leur caractère moral et leurs liens d’amitié. » Les jeunes provenaient d’endroits aussi divers que l’Abitibi, le Saguenay, Rimouski, Montréal et Québec.
À la fin de la formation, une présentation a été faite aux parents des jeunes et à des membres de la communauté bahá’íe de Québec. Le soutien de la communauté bahá’íe de Québec, qui a aidé avec le transport, l’hébergement, la nourriture et beaucoup de prières, a d’ailleurs été essentiel à la réussite de l’événement, comme le souligne la coordonnatrice.
Lors de la présentation, les jeunes ont chanté des chansons composées et apprises durant le programme et ont présenté leurs créations artistiques. Un groupe avait fabriqué des lanternes chinoises afin d’illustrer la vraie identité de l’être humain qui est comme une lampe qui reflète la lumière de Dieu. Un autre groupe a présenté une grande affiche illustrant le rayonnement des différentes religions à travers le temps. L’étude de ce groupe avait porté sur l’enseignement bahá’í selon lequel toutes les grandes religions proviennent de la même source.
L’Institut bahá’í du Québec tient de telles formations intensives deux fois par année ; une fois pendant l’été et une autre pendant l’hiver. Selon Sophie, la tenue de ces activités fait partie d’un processus qui permet à des jeunes de différentes régions du Québec de découvrir ensemble comment contribuer à l’avancement social dans leurs quartiers respectifs. Les liens d’amitié durables qui s’y créent favorisent l’entraide et le soutien mutuel tout au long de l’année dans les divers projets qu’ils entreprennent.