Partout au Canada, les bahá’ís ont marqué la Journée internationale de la femme en créant des occasions pour explorer diverses questions qui sont cruciales aux efforts pour promouvoir la condition de la femme dans la société canadienne. Au moins 500 personnes ont pris part à 14 activités tenues dans des cafés, des centres communautaires, des salles de banquet et des bibliothèques. Hommes et femmes ont participé à des discussions animées, à des présentations interactives, ont chanté, dansé, récité des poèmes et pris part à diverses formes d’expression visuelle.
À Montréal comme à Toronto des représentants de la communauté bahá’íe dans le domaine des affaires extérieures ont prononcé des allocutions comme celles intitulées Le progrès en vue de l’égalité des femmes et des hommes et Pourquoi les hommes devraient devenir des porte-étandard de l’égalité des sexes.
Dans un café à Cochrane en Alberta, un groupe a discuté les contributions des hommes pour promouvoir le statut de la femme. Une activiste de l’endroit a parlé des obstacles, visibles et invisibles, qui empêchent les femmes d’occuper la place qui leur revient dans tous les domaines d’activité. La discussion a aussi porté sur l’absence relative des femmes dans le milieu universitaire et sur le rôle joué par l’ONU pour promouvoir le statut de la femme.
À St. Albert, en Alberta, lors d’une activité pour marquer la Journée internationale de la femme, une conférencière a fait appel à l’humour pour parler des obstacles qui empêchent les jeunes femmes de réaliser leur potentiel. Elle a fait remarquer qu’il y avait si peu de modèles de rôle positifs que le seul résultat à une recherche faite avec Google était Fifi Brindacier. Elle a aussi parlé de ses efforts pour créer des pièces de théâtre portant sur des femmes fortes et courageuses et à leur intention. Le programme qui a attiré 115 personnes, et où le maire a prononcé un discours, a été couvert par un journal local.
Pour marquer la Journée internationale de la femme et en donnant expression à d’autres aspects du débat sur l’égalité des sexes, les responsables d’une émission télévisuelle en Nouvelle-Écosse ont décidé de diffuser une conversation entre une activiste de la prévention de la violence contre les femmes et une personne travaillant auprès des jeunes autochtones. Cette émission avait été produite par un bahá’í qui l’a offerte au télédiffuseur.
Afin d’intégrer la Journée internationale à l’échelon local, les bahá’ís de la région de Durham ont organisé une discussion au cours de laquelle les participants ont examiné comment un programme mondial d’éducation morale des enfants établi dans les quartiers contribuait à la promotion de la femme.
En plus d’engendrer des conversations sur des sujets d’intérêt général, les activités organisées pour marquer la Journée internationale de la femme ont aussi créé des forums d’expression artistique.
Ainsi, dans une bibliothèque à Langley en Colombie-Britannique, 135 personnes ont pris plaisir à participer à une célébration, caractérisé par des chansons, de la danse et de la poésie, pour commémorer les accomplissements de Muriel Arnason, la première femme élue au Conseil du Canton de Langley, et de Tahirih, une héroïne iranienne, qui a été championne des droits de la femme. Toutes deux étaient des poétesses accomplies.
Cette année, les bahá’ís de Sidney, en Colombie-Britannique ont obtenu la plus nombreuse participation en trente cinq ans à leur célébration de la Journée de la femme. Cent dix personnes ont assisté à une présentation interactive intitulée Dons de femmes, rêves de femmes.
Un groupe de préadolescents de Burnaby en Colombie-Britannique a contribué à la cause de la promotion de la femme en créant une œuvre visuelle en forme d’oiseau pour signifier que l’homme et la femme sont comme les deux ailes d’un oiseau et que, tant que les deux ailes ne seront pas également développées, il sera impossible à l’oiseau de voler.