Plus de 150 délégués bahá’ís, venant de tous les coins du pays, se sont réunis à Toronto du 25 au 26 mai pour élire le conseil d’administration national de la communauté bahá’íe canadienne, l’Assemblée spirituelle nationale des bahá’ís du Canada.
Les personnes élues pour un mandat d’un an sont Mme Karen McKye (Toronto), Mme Deloria Bighorn (Île de Vancouver), M. Mehran Anvari (Hamilton), Mme Judy Filson (Toronto), Mme Élizabeth Wright (Québec), M. Enayat Rawhani (Toronto), M. Gordon Naylor (London), Mme Susanne Tamás (Almonte) et Mme Lisa Flynn (Toronto). Au cours de la prochaine année, Mme Karen McKye exercera les fonctions de secrétaire générale de l’Assemblée spirituelle nationale.
L’atmosphère spirituelle et sereine des élections démocratiques bahá’íes, dont toute campagne électorale et tous débats houleux sont absents, a permis au scrutin de se dérouler dans le respect mutuel et la dignité. Pour les bahá’ís, ce sont là des éléments essentiels qui devraient caractériser les relations entre les individus, au sein des institutions sociales et dans l’ensemble de la collectivité.
L’élection a eu lieu au cours du congrès national annuel dont l’ordre du jour a principalement porté sur le message que la communauté mondiale bahá’íe a reçu de son conseil d’administration mondial, la Maison universelle de justice. Dans ce message, la Maison de justice disait avoir constaté avec satisfaction les progrès accomplis par les bahá’ís, partout dans le monde, dans la réalisation de son plan d’action de cinq ans. Ce plan aborde certains des problèmes les plus fondamentaux auxquels l’humanité fait face aujourd’hui.
Dans le cadre de ce plan, on a constaté une augmentation des actions cohérentes et concertées à la base de la communauté, consistant en réunions qui renforcent le caractère spirituel de la communauté, en cours qui éduquent le cœur et l’esprit des enfants, en groupes qui habilitent les jeunes à servir leur communauté, et en cercles d’étude où l’on apprend à mettre les enseignements bahá’ís en pratique dans la vie des individus et des collectivités.
Les bahá’ís du Canada, comme ceux de communautés bahá’íes dans presque tous les pays, travaillent assidûment à la réalisation de ce plan conçu comme un effort systématique pour apprendre à répondre aux besoins des enfants et des jeunes du monde, à développer les pratiques sociales qui s’appuient sur des principes moraux et spirituels renforçant une conscience collective de l’unicité de l’humanité et de l’unité de ses peuples, et à créer les fondements d’une civilisation mondiale pacifique et prospère.
La communauté bahá’íe du Canada a été établie en 1898 et son Assemblée spirituelle nationale a été constituée en société par une loi du Parlement en 1949.