Du 26 février au 1er mars, partout au Canada, les bahá’ís célèbrent la fête d’Ayyám-i-Há. Cette fête est une période durant laquelle ils offrent des cadeaux et font preuve d’hospitalité et de charité. Elle précède le mois bahá’í de dix-neuf jours consacré au jeûne, à la maîtrise de soi et à l’introspection spirituelle. Le dernier mois du calendrier bahá’í correspond à la période allant du 2 au 20 mars.
Partout dans le monde, on célèbre la fête d’Ayyám-i-Há de bien des façons. Au Canada, on peut s’attendre à voir des échanges de cadeaux, entre amis, et entre les membres d’une famille, de grands repas, des projets de service et des fêtes pour enfants. Plusieurs écoles invitent les parents des enfants bahá’ís à faire une présentation devant leurs camarades de classe.
Partout au pays, dans divers quartiers, des groupes d’amis qui participent au processus de construction communautaire promu par les bahá’ís découvrent dans la fête d’Ayyám-i-Há une période de réjouissance durant laquelle ils peuvent renforcer leurs liens d’amour et d’amitié avec leurs voisins.
À Winnipeg, par exemple, Cedric Gaber, qui est arrivée récemment dans cette localité s’est rapidement liée avec plus d’une dizaine de familles de son quartier grâce à la fête d’Ayyám-i-Há. « Nous allons offrir une petite plante et une carte de souhaits à toutes les familles qui entourent les activités du quartier et allons saisir cette occasion pour les visiter et apprendre à les connaître. »
Dans la région du Lower Mainland, qui inclut Vancouver et ses alentours, les flux de comptes de médias sociaux de bien des jeunes bahá’ís regorgent de nouvelles de joyeuses célébrations pleines de chansons, sur la préparation de colis de gâteries pour des personnes dans le besoin ou de cadeaux pour des amis, de familles décorant leur maison avec des bannières colorées et des lumières. Toutes ces nouvelles illustrent les efforts faits par les amis pour exprimer leur amour, faire des actes charitables, et faire un effort tout particulier pour être hospitaliers envers leurs amis et leurs voisins.
La fête d’Ayyám-i-Há est un aspect unique du calendrier bahá’í, qui est composé de dix-neuf mois de dix-neuf jours. Les quatre jours restants (cinq durant les années bissextiles) ont été nommés « Ayyám-i-Há », un terme en arabe qui signifie « les jours de Há ». Ces jours du calendrier bahá’í ont une signification particulière, ils représentent la transcendance de Dieu. Tous les autres mois du calendrier portent un nom qui correspond à un attribut de Dieu, comme « connaissance », « gloire » et « pouvoir ». En arabe, le mot « Há » est associé spécialement à l’essence inconnaissable de Dieu, cet aspect de lui qui est au-delà des noms et attributs.