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Les bahá’ís célèbrent les Ayyám-i-Há par l’hospitalité, la charité et des dons de cadeaux

Les bahá’ís célèbrent les Ayyám-i-Há par l’hospitalité, la charité et des dons de cadeaux

La période des Ayyám-i-Há du calendrier bahá’í est décrite comme un temps d’hospitalité, de charité et de dons de cadeaux. La fin de semaine dernière, à Toronto, un groupe d’amis a pris part à quelques activités pour marquer cette occasion.

Dimanche, ils ont accompagné les enfants de quelques classes et les jeunes de quelques groupes et ont visité les résidents d’une maison de retraite. Ils ont passé l’après-midi en leur compagnie et ont chanté pour eux. Les jeunes ont joué individuellement des instruments qu’ils étudient à l’école (dont le piano, le violon et la trompette), et ont ensuite chanté ensemble des chansons portant sur les thèmes de l’unité, de l’amitié et de la bienveillance.

Un des groupes de jeunes avait peint des images s’inspirant du passage des Écrits bahá’ís : « Si puissante est la lumière de l’unité qu’elle peut illuminer toute la terre », et il les leur a offerts.

La veille au soir, une des familles avait reçu le groupe à un souper partage auquel d’autres familles et amis avec qui elle désirait passer plus de temps étaient aussi invités. Après le repas, il y a eu un échange de cadeaux, en toute simplicité.

La période des Ayyám-i-Há tombe vers la fin de l’année bahá’íe, juste avant le jeûne. Le calendrier comporte dix-neuf mois de dix-neuf jours. Les jours qui restent forment la période des Ayyám-i-Há (les jours intercalaires) durant laquelle les bahá’ís sont enjoints à « consacrer ces jours à la fête, aux réjouissances et à la charité ».

Durant ces jours, ils se préparent aussi au jeûne, qui occupe le dernier mois du calendrier. Durant ces dix-neuf derniers jours, les bahá’ís s’abstiennent de manger et de boire du lever au coucher du soleil.

‘Abdu’l-Bahá décrit la période du jeûne comme suit : « [C]e jeûne matériel est un signe extérieur du jeûne spirituel, un symbole de retenue, d’abstention de tous les désirs du moi qui acquiert, ainsi, les caractéristiques de l’esprit, est emporté par les brises célestes, et brûle de l’amour divin. »