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Les bahá’ís commémorent le 120e anniversaire de l’ascension de Bahá’u’lláh

Les bahá’ís commémorent le 120e anniversaire de l’ascension de Bahá’u’lláh

Le 29 mai, les communautés bahá’íes du Canada marqueront le 120e anniversaire du décès de Bahá’u’lláh. Bien qu’il ait de nombreux titres, dont l’un étant « le Père des pauvres », à cause de sa générosité envers les destitués, Bahá’u’lláh (un mot arabe signifiant « la Gloire de Dieu) est le titre que les bahá’ís lui donnent. C’est un des signes attestant qu’il est le dernier d’une lignée de prophètes divins comprenant Jésus, Moïse, Muhammad, Krishna et Bouddha.

Bahá’u’lláh décéda dans sa demeure située en dehors de Saint-Jean d’Acre, une ville fortifiée, qui fut un temps une prison tristement célèbre de l’Empire ottoman. La ville, au nord d’Israël, est maintenant connue sous le nom d’Acre. Le tombeau de Bahá’u’lláh, attenant à la maison où il vécut ses dernières années, est un sanctuaire considéré par les bahá’ís comme étant l’endroit le plus sacré de la terre.

Bahá’u’lláh et ses compagnons arrivèrent à Saint-Jean d’Acre en 1868, 15 ans après avoir été exilés de leur terre natale, la Perse. Les autorités civiles et religieuses de la Perse craignaient de perdre leur influence sur la population à cause de la forte attraction produite par Bahá’u’lláh et ses enseignements d’avant-garde, qui parlaient du début d’une ère nouvelle dans l’histoire de l’humanité. Bahá’u’lláh fut exilé, d’abord à Baghdád par l’autorité du gouvernement persan, puis, comme prisonnier de l’Empire turc, à Constantinople, Andrinople, et finalement à Saint-Jean d’Acre. Bien qu’en 1879 les autorités lui permirent de vivre en dehors des murs de Saint-Jean d’Acre, Bahá’u’lláh restera prisonnier jusqu’à ses derniers jours en 1892, ayant ainsi passé presque 40 ans en exil.

Aujourd’hui, le Sanctuaire de Bahá’u’lláh est entouré de magnifiques jardins ouverts au public. La beauté des jardins symbolise le principe enseigné par Bahá’u’lláh : que l’humanité, avec ses différentes races et cultures, est comme un beau jardin – une seule famille unie.

Les bahá’ís commémorent l’ascension de Bahá’u’lláh en organisant des réunions de prières; c’est un des neuf jours saints de l’année et il est observé comme tel.