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Les bahá’ís contribuent à l’organisation d’un déjeuner interconfessionnel

Les bahá’ís contribuent à l’organisation d’un déjeuner interconfessionnel

Le 23 novembre 2010, plus de 140 personnes se sont rencontrées au restaurant du Parlement, sur la colline du Parlement, pour un deuxième déjeuner interconfessionnel national. Le déjeuner était parrainé par le Groupe multipartite d’amitié interconfessionnelle. Le député David Sweet et le rabbin Reuven Bulka en étaient les hôtes.

Le Groupe multipartite d’amitié interconfessionnelle a établi ce déjeuner dans le but de familiariser les députés avec les divers groupes confessionnels représentés dans leur circonscription. L’occasion permet aussi de mettre en valeur ce que les diverses religions peuvent contribuer au discours public et de montrer qu’elles peuvent entreprendre des activités pour promouvoir l’harmonie et la compréhension mutuelle. Le déjeuner donne aussi aux représentants des diverses collectivités confessionnelles du Canada, aux parlementaires et aux membres du corps diplomatique l’occasion d’entretenir des relations durables.

Le député David Sweet a gracieusement accueilli les invités, donnant le ton au déjeuner qui s’est déroulé dans une ambiance chaleureuse. Quelques diplomates étrangers et un certain nombre de députés et sénateurs de chacun des partis se sont joints aux nombreux représentants des diverses dénomination chrétiennes – anglicans, catholiques, évangéliques, Église Unie – de même que des représentants bahá’ís, bouddhistes, hindous, jaïnistes, juifs, musulmans, sikhs et de Falun Gong.

Susanne E. Tamás, directrice du Bureau des relations gouvernementales de la Communauté bahá’íe du Canada et neuf autres bahá’ís étaient présents au déjeuner. L’attribution des sièges cherchait à favoriser la plus grande diversité possible des échanges entre les représentants des diverses confessions et les députés et diplomates.

Le thème La règle d’or – commune à toutes les fois avait été adopté. On avait placé à chaque table des copies d’une petite affiche sur laquelle de courts extraits des Écrits des diverses religions paraissaient en français et en anglais. Les invités étaient encouragés à parler de la forme particulière que prend la règle d’or dans leur tradition religieuse et à explorer ensemble son application dans la vie quotidienne et dans le contexte des grandes questions de la société.

La révérende Lillian Roberts, de l’Église Unie, et le père Alex Michalopulos, de l’Église grecque orthodoxe, ont lu le libellé de la règle d’or, tel qu’il est exprimé dans les diverses traditions religieuses représentées.

L’allocution principale a été prononcée par la sénatrice Salma Ataullahjan. Elle a fait ressortir la différence qui existe entre le Canada, qui a adopté une attitude tolérante et accueillante envers tous et où les gens sont libres de suivre la religion de leur choix, et les pays où les gens sont persécutés pour leurs croyances religieuses. Elle a dit que toutes les religions étaient « l’essence de la paix et de l’amour » et que tous devraient se dresser ensemble « contre le mal, peu importe la forme qu’il prend ». La sénatrice a expliqué que toute sa vie elle avait été influencée par des gens de diverses croyances religieuses et qu’ils avaient tous contribué positivement à son développement personnel. Le fait qu’ils avaient des croyances religieuses autres que les siennes ne l’empêchait pas d’apprécier la valeur de ce qu’ils lui avaient apporté.

Elle a poursuivi en disant « toutes les religions nous montrent comment devenir de meilleures personnes. Toutes les religions préconisent la paix. L’islam enseigne le respect de toutes les religions et de la race humaine entière. Une des paroles les plus citées du prophète Muhammad est ‘‘ Nul d’entre vous ne sera véritablement croyant tant qu’il ne désire pas pour son frère ce qu’il désire pour lui-même. ’’ Avant de pouvoir vraiment aimer Dieu, nous devons apprendre à nous aimer les uns les autres. Ma religion m’enseigne à être compatissante, forte, et calme, et à accepter la volonté de Dieu. Elle me dit de n’exclure personne. »

Le rabbin Reuven Bulka, qui agissait à titre de coprésident, a parlé du prix Bâtisseurs. Ce prix a été créé pour aider les politiciens à encourager les citoyens de leur circonscription qui contribuent activement au développement de leur collectivité.

Vers la fin du programme, David Sweet a présenté les personnes qui étaient membres du Groupe multipartite d’amitié interconfessionnelle depuis ses débuts. Parmi elles il y avait les anciens députés David Kilgour et Jack Murta, Susanne Tamás et Nathalie Thirlwall de la Communauté bahá’íe, ainsi que Abdul Rashid, représentant musulman et Jag Humar représentant jaïn.

À la fin, tous ceux qui avaient contribué à l’organisation de la réception ont été remerciés et Nathalie Thirlwall, une bahá’íe d’Ottawa, a été tout particulièrement remerciée. Le président a dit que « sans elle, le déjeuner interconfessionnel n’aurait pas pu avoir lieu ». Étant donné la réussite de la réception, on pourrait s’attendre à ce qu’elle devienne une activité annuelle.

Après la rencontre, Susanne Tamás a expliqué que : « le déjeuner interconfessionnel est une des nombreuses activités auxquelles participent les membres de la communauté bahá’íe, dans le but de renforcer la coopération et l’entente interconfessionnelles et de contribuer au discours public d’un point de vue spirituel. »