Bahá’ís du Canada English
Les bahá’ís contribuent à un projet interconfessionnel de la Fondation canadienne des relations raciales

Les bahá’ís contribuent à un projet interconfessionnel de la Fondation canadienne des relations raciales

La Fondation canadienne des relations raciales (FCRR) collabore avec des représentants de communautés religieuses du Canada sur un projet financé par Citoyenneté et Immigration Canada, « Le Canada interconfessionnel et le sentiment d’appartenance », qui vise à promouvoir le dialogue et l’engagement civique parmi les communautés confessionnelles. La Communauté bahá’íe du Canada, comme plusieurs autres organismes religieux, ethnoculturels et œuvrant dans le domaine de la citoyenneté, a été invitée à se joindre au comité consultatif du projet.

Dans le cadre de ce projet, la Fondation canadienne des relations raciales a organisé à Halifax, en octobre, un colloque national sur le thème « Race, croyances et sentiment d’appartenance : renforcer l’engagement civique au Canada ». Le colloque a attiré quelque 250 représentants d’organisations de partout au Canada, qui travaillent à promouvoir des programmes éducatifs plus inclusifs, des stratégies d’emploi qui reflètent la diversité du Canada, des pratiques qui favorisent le dialogue entre jeunes, l’engagement civique, un meilleur savoir-faire culturel au sein des services de police, et de meilleures façons de gérer les droits de la personne contradictoires pour éviter des batailles juridiques coûteuses et amères.

Animées et instructives, les séances ont été dirigées par diverses organisations canadiennes. Des communautés religieuses, des organismes de défense des droits des Autochtones, des représentants des municipalités et de la police, des directeurs provinciaux de l’enseignement, des gestionnaires municipaux, des universitaires, des représentants de commissions provinciales des droits de la personne, de programmes jeunesse, d’agences de placement et d’organismes juridiques figuraient parmi les participants.

À l’invitation de la Fondation, plusieurs bahá’ís ont assisté au colloque, dont M. Gérald Filson, représentant bahá’í pour le projet « Le Canada interconfessionnel et le sentiment d’appartenance», des membres de la communauté bahá’íe d’Halifax, Peter Cromwell, représentant afro-canadien de la Commission scolaire régionale de la Vallée de l’Annapolis, le professeur Michael Kiefte de l’Université Dalhousie, et Robert Leek, qui participe aux activités de la communauté bahá’íe. Invitée indépendamment de son appartenance à la communauté bahá’íe, Farah Mocquais, qui occupe actuellement le poste de conseillère en inclusion à la ville de Lethbridge, en Alberta, a présenté un exposé sur le programme de la Coalition canadienne des municipalités contre le racisme.

Au cours des dernières années, plusieurs gouvernements, partout dans le monde, ont manifesté un intérêt accru pour l’amélioration de l’entente mutuelle et du respect entre les membres des diverses communautés religieuses, et le développement de pratiques citoyennes saines. Bien que la recherche ait démontré que les membres des communautés religieuses sont généralement parmi les citoyens les plus engagés dans le bénévolat au plan communautaire fait souvent négligé par les médias et l’opinion publique –, les gouvernements réagissent sans doute aux préoccupations au sujet de la montée, ces dernières années, de l’extrémisme religieux et des conflits sectaires.

La Fondation canadienne des relations raciales a lancé plusieurs initiatives pour aider les jeunes à embrasser la riche vitalité de la diversité religieuse du Canada. Parmi les stratégies déployées à cette fin, on retrouve des affiches, un concours de vidéos pour les jeunes, et un film de l’Office national du film sur la diversité religieuse.

Engagée dans divers projets de collaboration interconfessionnelle, la Communauté bahá’íe du Canada a récemment travaillé, de concert avec d’autres communautés religieuses, à mieux comprendre et expliquer le rôle de la religion dans la société contemporaine, dans le but de promouvoir efficacement le bien-être de l’ensemble de la communauté. Cela exige un engagement à appliquer des concepts et un langage tirés d’une compréhension commune de la religion véritable aux questions d’intérêt public les plus pressantes.