Du coucher du soleil le 25 février au coucher du soleil le 1er mars, partout au Canada et dans le monde, les bahá’ís célèbrent la fête des jours intercalaires, une occasion spéciale qu’ils marquent habituellement par des réunions de famille et d’amis, par des actes de charité pour aider les personnes dans le besoin et par de joyeux échanges de cadeaux. Ces jours de célébration sont caractérisés par des actes de générosité et d’hospitalité, et dans les quartiers, partout au pays, les bahá’ís ouvrent leurs portes et organisent de joyeuses réunions.
Les jours intercalaires servent à ajuster le calendrier bahá’í par rapport aux 365 jours du calendrier solaire grégorien. Le calendrier bahá’í est aussi un calendrier solaire, mais il est divisé en dix-neuf mois de dix-neuf jours. Bahá’u’lláh, le prophète fondateur de la foi bahá’íe, a décrété que quatre jours (cinq, les années bissextiles) seraient intercalés entre le 18e et le 19e mois pour que l’année ait le même nombre de jours qu’un cycle solaire.
Les jours intercalaires sont aussi une période de préparation spirituelle en vue du jeûne annuel bahá’í, du 2 au 20 mars, durant lequel les bahá’ís s’abstiennent de manger et de boire du lever au coucher du soleil, et en vue du Nouvel An bahá’í, le Naw-Ruz, célébré le 21 mars, le premier jour du printemps.
En décrivant le but spirituel des jours intercalaires (les « Ayyam-i-Há »), Bahá’u’lláh a affirmé que les bahá’ís se devaient « d’organiser de bons repas pour eux, pour leur famille et, au-delà, pour les pauvres et les indigents, puis de saluer et de glorifier leur Seigneur, de chanter ses louanges et de magnifier son nom, dans la joie et l’allégresse […]. »
L’ampleur et la nature des célébrations reflètent la diversité des communautés, partout dans le monde. Certaines organisent une grande réunion dans un centre communautaire, d’autres mettent l’accent sur des rencontres chez leurs membres. Bien des communautés participent à des projets sociaux, par exemple la cueillette de victuailles pour des banques alimentaires ou l’aide aux familles pour leur enseigner à préparer des repas nutritifs. Les bahá’ís sont motivés par leur désir de servir leur collectivité, ce qu’ils font en collaboration avec leurs amis et voisins, travaillant pour le bien et la prospérité de l’ensemble de la collectivité.
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