Dix jours après l’arrestation des dirigeants de la communauté bahá’íe d’Iran, en raison de leurs convictions religieuses, les délégués bahá’ís de tout le Canada se sont réunis à Toronto du 23 au 25 mai, pour le Congrès bahá’í canadien, et ont élu l’Assemblée spirituelle nationale des bahá’ís du Canada, le conseil responsable de leur communauté.
Les personnes élues sont Karen McKye, Judy Filson, Borna Noureddin, Fariborz Sahba, Mark Wedge, Enayat Rawhani, Gordon Naylor, Susanne Tamas et Todd Smith.
En l’absence de clergé, les communautés bahá’íes élisent des conseils locaux et nationaux appelés assemblées spirituelles locales et assemblées spirituelles nationales. Le conseil mondial, la Maison universelle de justice, est élu tous les cinq ans par une élection démocratique.
Lors du Congrès, les délégués ont reçu de récentes nouvelles sur l’intensification de la violation des droits de la personne dont souffrent leurs coreligionnaires iraniens. L’Assemblée spirituelle nationale des bahá’ís du Canada a exprimé l’espoir que les efforts des gouvernements canadien et étrangers, ainsi que la sensibilisation du public au sort des bahá’ís d’Iran, contribueront à la mise en liberté des détenus et à la suspension de la persécution systématique de la plus grande minorité religieuse de ce pays par les autorités iraniennes.
Les délégués canadiens ont aussi délibéré sur les meilleures façons de servir la population canadienne et celle des autres régions du monde. Ils ont également évalué l’apprentissage qui se fait partout au Canada, chez les 30 000 membres de la communauté, qui développe des programmes locaux visant à répondre aux besoins moraux et spirituels des enfants, des jeunes et des adultes.