La fin de semaine dernière, soit du 30 avril au 2 mai, les délégués bahá’ís de tout le Canada se sont réunis à Toronto et ont élu l’Assemblée spirituelle nationale des bahá’ís du Canada, le conseil de direction national de la communauté bahá’íe du Canada. Les délégués ont aussi délibéré sur le plan d’action mondial qu’ils travaillent à réaliser dans plus de 180 communautés nationales bahá’íes.
Les personnes élues à l’Assemblée nationale sont Karen McKye de Toronto, Todd Smith de Guelph, en Ontario, Deloria Bighorn de l’île de Vancouver, Judy Filson de Toronto, Borna Noureddin de Vancouver, Enayat Rawhani de Toronto, Elizabeth Wright de Québec, Gordon Naylor de Stratford, en Ontario, et Susanne Tamas d’Almonte, en Ontario. Karen McKye servira à titre de secrétaire-générale de la Communauté bahá’íe du Canada pour l’année qui vient.
L’ordre du jour du Congrès a porté principalement sur le message reçu par la communauté mondiale bahá’íe de son conseil de direction mondial, la Maison universelle de justice. Dans ce message, la Maison de justice disait avoir constaté avec satisfaction les progrès accomplis par les bahá’ís partout dans le monde dans la réalisation de son plan d’action de cinq ans. Le plan aborde certains des problèmes les plus fondamentaux auxquels l’humanité est aujourd’hui confrontée. Le plan a pour objectif central, et c’est à ce sujet que les réussites actuelles ont été obtenues, une recrudescence d’actions cohérentes et concertées à la base de la communauté comportant « des réunions qui renforcent la vie spirituelle de la communauté, des classes qui nourrissent les cœurs et les esprits tendres des enfants, des groupes qui canalisent les énergies débordantes des préadolescents, des cercles d’étude ouverts à tous grâce auxquels des personnes d’origines diverses avancent sur un pied d’égalité et explorent la mise en application des enseignements [bahá’ís] dans leurs vies individuelle et collective […].»
Les bahá’ís du Canada sont au nombre des bahá’ís des nombreuses communautés nationales qui travaillent assidûment à la réalisation de ce plan, conçu comme un effort systématique pour apprendre comment servir les besoins des enfants et des jeunes du monde, comment faire avancer les pratiques sociales qui s’appuient sur des principes moraux et spirituels renforçant une conscience collective de l’unicité de l’humanité et de l’unité de ses peuples, et comment créer les fondements d’une civilisation mondiale pacifique et prospère.
Les délégués se sont engagés avec enthousiasme à persévérer à travailler dans la direction adoptée par la communauté bahá’íe, afin de renforcer la vitalité de la vie spirituelle et sociale de leur collectivité locale, d’encourager un plus grand nombre à participer à des activités qui contrebalancent la passivité et la léthargie créées par les forces sociales qui sont aujourd’hui particulièrement néfastes pour les jeunes. Les bahá’ís perçoivent leur travail comme une contribution à la construction d’un monde meilleur par la création d’une culture de service, dans laquelle la participation de tous les membres de la famille humaine devient une norme de justice et de progrès social.Les bahá’ís s‘efforcent de découvrir le processus par lequel l’esprit communautaire peut être établi, dans les villes, particulièrement à l’échelon des quartiers, et en régions rurales, particulièrement dans les villages. La contribution des délégués aux délibérations du Congrès national bahá’í a fait écho à plusieurs des questions soulevées par la Maison universelle de justice dans son message qui évalue les progrès accomplis dans la réalisation des projets bahá’ís. Ils ont noté que, aujourd’hui plus que jamais, le monde a besoin de neutraliser les concepts sociaux qui divisent et séparent les gens et de surmonter la passivité et la léthargie générés dans la société par le matérialisme et une culture superficielle centrée sur le divertissement.