Plus de 150 délégués de partout au Canada se sont rassemblés au Centre bahá’í de Toronto la fin de semaine dernière, du 27 au 29 avril 2007, pour élire le corps administratif national des bahá’ís du Canada, l’Assemblée spirituelle nationale.
L’élection a eu lieu pendant le Congrès national au cours duquel les délégués ont également pu consulter avec l’Assemblée spirituelle nationale sur des questions d’importance pour les bahá’ís, en particulier les activités communautaires axées sur le développement moral et spirituel des enfants et des jeunes.
Les personnes élues pour servir au sein de l’Assemblée spirituelle nationale, pour l’année qui vient, sont Judy Filson, Karen McKye, Gordon Naylor, Borna Nourredin, Enayat Rawhani, Fariborz Sahba, David Smith, Susanne Tamas et Mark Wedge.
Comme c’est le cas pour toute institution bahá’íe, l’élection de l’Assemblée spirituelle nationale s’est tenue par vote secret, sans mise en candidature ni campagne électorale. C’est plutôt sur des critères déterminés par les figures centrales de la foi bahá’íe que les délégués doivent baser leur choix.
Shoghi Effendi, le Gardien de la foi bahá’íe de 1921 à 1957, a spécifiquement mis l’accent sur les qualités de « loyauté incontestable, de dévouement désintéressé, d’esprit bien formé, de compétence reconnue et de mûre expérience ».
Les délégués se sont réunis pour une session de préparation, le jeudi précédant le Congrès, afin de réfléchir sur leur rôle et sur les objectifs du Congrès. Leur consultation s’est appuyée sur une lettre récente du corps administratif international de la communauté bahá’íe qui insiste sur la nature spirituelle des élections bahá’íes et recommande de tenir compte, en plus des qualités soulignées par Shoghi Effendi, de critères tels que la répartition selon l’âge, la diversité et le sexe.