L’année qui vient de s’écouler a été marquée par une série d’événements et de changements sans précédent associés à la pandémie mondiale, y compris la perte tragique de vies humaines. Les bahá’ís de tout le pays se sont joints à d’autres personnes dans la prière et la commémoration pour marquer le passage de cette année et prier pour ceux qui ont souffert et ceux qui sont décédés pendant la pandémie.
À Montréal, le Centre canadien d’œcuménisme a parrainé une commémoration interconfessionnelle pour les personnes décédées de la COVID-19. « Nous sommes tous profondément attristés par les pertes de vies humaines dues à cette pandémie, et c’était l’occasion de nous rassembler depuis de nombreuses et différentes traditions dans la prière, la musique et la réflexion », a déclaré Adriana Cabrera Cleves, une représentante bahá’íe locale qui faisait partie du comité d’organisation du programme. L’événement, qui s’est déroulé virtuellement en français, a réuni plus de 220 personnes et a bénéficié de la présence de François Legault, Premier ministre du Québec.
Mme Cabrera Cleves a également participé à l’organisation d’un événement en anglais à l’Université McGill, parrainé par le Bureau de la vie religieuse et spirituelle de McGill. Cet événement, une « Commémoration pour les pertes de la COVID », comportait une prière bahá’íe pour les défunts, entre autres contributions dévotionnelles. Elle a déclaré qu’à la suite de cette pandémie, l’humanité s’efforçait « d’acquérir une appréciation plus profonde de son unité et de son interdépendance inhérentes, et de comprendre que la force collective de la société dépend de l’unité qu’elle peut manifester en action, de la scène internationale à la base de la société. »
Mme Cabrera Cleves a mentionné une réflexion de la Maison universelle de justice, le conseil d’administration international de la communauté bahá’íe, dans de récentes lettres, faisant référence aux circonstances de la pandémie mondiale.
« Que votre esprit se préoccupe toujours des besoins des communautés auxquelles vous appartenez, de la situation des sociétés dans lesquelles vous vivez et du bien-être de la famille humaine tout entière, dont vous êtes tous les frères et sœurs », écrivait la Maison de justice en mars 2020. « Et dans vos moments de quiétude, lorsqu’aucune action autre que la prière ne semble possible, nous vous invitons alors à joindre vos prières ferventes aux nôtres et à prier ardemment pour que la souffrance soit soulagée. »
Les prières et les réflexions de dizaines d’organisations religieuses, ethniques et autochtones ont été offertes dans le cadre de la « Vigile de la COVID » de la Saskatchewan, un événement virtuel organisé par un groupe hétérogène de personnes. Le thème de l’événement était « Ensemble dans le souvenir, ensemble dans l’espoir ». « Il était structuré comme une forme de soutien mutuel, pour d’abord pleurer les pertes que la pandémie a causées à la communauté, y compris les personnes décédées, et les restrictions de toutes sortes, comme l’impossibilité de se réunir, de voir ou d’étreindre les membres de la famille », a déclaré Robert White, un membre de la communauté bahá’íe qui a aidé à planifier l’événement.
La fin du programme s’est tournée vers l’espoir pour l’avenir. Elle comprenait des images d’un camp de jeunes bahá’ís organisé récemment avec des jeunes de la Saskatchewan et du Manitoba. Les jeunes ont créé un message qui comportait une citation des Écrits de Bahá’u’lláh : « La lumière de l’unité est si puissante qu’elle peut illuminer la terre entière ».