Du 1er au 7 novembre 2018, plus de 8 000 personnes se réuniront au Metro Convention Center de Toronto pour participer à l’un des plus grands rassemblements de personnes désirant se familiariser avec le patrimoine religieux et spirituel de l’humanité.
Le Parlement des religions du monde a été créé en 1893 à l’Exposition universelle de Chicago, dans le but de promouvoir un nouveau mouvement international voué à la promotion du dialogue entre les religions. Depuis lors, il a eu lieu à Chicago, au Cap, à Barcelone, à Melbourne, à Salt Lake City et il aura lieu cette année à Toronto.
Pour les bahá’ís, le Parlement inaugural de 1893 revêt une importance particulière en tant que première mention publique de la foi bahá’íe en Amérique du Nord. Le texte du Rév. Henry Jessup sur « La mission religieuse des nations anglophones » inclut dans sa conclusion les paroles de Bahá’u’lláh, telles qu’elles ont été consignées par le professeur Edward Granville Brown:
Que toutes les nations deviennent une dans la foi et que tous les hommes soient des frères; que les liens d’affection et d’unité entre les enfants des hommes soient fortifiés; que la diversité des religions cesse et que les différences de race soient abolies; quel mal y a-t-il en cela ?… Cela sera malgré tout ! Ces luttes stériles, ces guerres ruineuses passeront, et la paix suprême viendra… N’avez-vous pas besoin de cela en Europe aussi? […] Que l’homme ne se glorifie pas d’aimer son pays, mais plutôt d’aimer le genre humain.
Motivés par cette vision de promotion d’une plus grande harmonie religieuse, de nombreux bahá’ís ont cherché des moyens de servir les objectifs du Parlement. Charles Hill, un bahá’í de Richmond Hill, a servi au sein du Conseil d’administration du comité organisateur du Parlement de Toronto. Il a déclaré: « Le Parlement rassemble des personnes de tous les horizons dans le but de les aider à se comprendre et de découvrir de nouvelles perspectives sur la manière dont la religion peut apporter la paix dans le monde. Je suis ravi d’aider cela à se produire à Toronto. »
L’Assemblée spirituelle nationale des bahá’ís du Canada est l’un des parrains du Parlement, aux côtés de dizaines d’autres communautés confessionnelles. Sa contribution a été axée sur le soutien de l’inclusion des peuples autochtones et de leur contenu au Parlement. La communauté bahá’íe a également contribué à la planification du Parlement en accueillant le conseil d’administration international lors de sa réunion à Toronto.
« Le Canada est à bien des égards un lieu naturel pour la réunion, en tant que pays qui a une longue tradition de protection et de promotion de la tolérance et de la coexistence religieuses », a déclaré M. Geoffrey Cameron, directeur des Affaires publiques de la communauté bahá’íe du Canada. « En tant que bahá’ís, nous souhaitons apporter notre soutien à cet effort visant à faire progresser un mouvement axé sur le rôle de la religion dans la construction d’un monde plus juste et plus pacifique. »
Le programme du Parlement a récemment été publié sur son site web. Il comprend des dizaines d’importants conférenciers, dont les Canadiens Margaret Atwood, John Ralston Saul, l’honorable Irwin Cotler, la très honorable Kim Campbell et le Dr James Orbinski. Les conférenciers d’honneur incluaient aussi Bani Dugal (représentante principale de la Communauté internationale bahá’íe aux Nations Unies), Hugh Locke (président, Alliance aux petits agriculteurs), et Payam Akhavan (professeur agrégé de droit international, Université McGill).
Une trentaine de présentations au Parlement s’appuieront sur les enseignements bahá’ís pour éclairer divers sujets, notamment : l’émancipation morale de jeunes de divers horizons, le rôle de la justice et de l’unité dans la lutte contre le racisme, l’éducation des enfants, la préservation de l’égalité des femmes et des hommes, la religion, la citoyenneté et l’appartenance.
L’inscription au Parlement a commencé, et il y a des réductions spéciales pour les bénévoles.