Bahá’ís du Canada English
Les bahá’ís se réunissent à Vancouver, alors que la nouvelle d’une sentence de 20 ans d’emprisonnement pour les dirigeants bahá’ís iraniens soulève l’inquiétude partout dans le monde

Les bahá’ís se réunissent à Vancouver, alors que la nouvelle d’une sentence de 20 ans d’emprisonnement pour les dirigeants bahá’ís iraniens soulève l’inquiétude partout dans le monde

Plus de 1 400 bahá’ís se réunissent cette fin de semaine dans un hôtel de Vancouver à l’occasion de la conférence annuelle de l’Association d’études bahá’íes et alors que la communauté est plongée dans l’angoisse depuis l’annonce dimanche dernier de la sentence imposée aux sept dirigeants bahá’ís en Iran.

La nouvelle de la sentence de vingt ans d’emprisonnement, prononcée dimanche le 8 août, suite à des accusations d’« espionnage », de « propagation de corruption sur terre » et d’« insulte au caractère sacré de la religion » et à des mois de persécution de plus en plus intense de la communauté bahá’íe d’Iran.

Shirin Ebadi, gagnante du prix Nobel, a dit que le processus judiciaire était plein d’irrégularités, qu’aucune preuve n’avait été présentée et que les prisonniers bahá’ís devraient être libérés immédiatement.

Le ministre canadien des Affaires extérieures, Lawrence Cannon, a fait une déclaration vigoureuse dans laquelle il affirme que le « Canada est profondément préoccupé par des rapports selon lesquels ces personnes auraient maintenant été condamnées à 20 ans de prison […] », et attire l’attention sur l’absence de « jugement écrit » ou de « procédure équitable ».

Le président de l’Union européenne et les gouvernements allemand, français et australien ont aussi dénoncé la peine tout comme l’ont fait les principales organisations de défense des droits de la personne, y compris Amnistie internationale et Human Rights Watch.

Deux canadiens font partie de la famille immédiate de deux des prisonniers. L’ingénieur ottavien, Naeim Tavakkoli est le fils de Behrouz Tavakkoli et l’étudiante en cinéma montréalaise Nika Khanjani est la nièce de Jaloddin Khanjani.

Un certain nombre des personnes qui participeront à la conférence à Vancouver connaissent l’un ou l’autre des prisonniers, qui, en plus de M. Tavakkoli et de M. Khanjani, sont MM. Saeid Rezaie, Vahid Tizfahm, Afif Naeimi et Mmes Fariba Kamalabadi et Mahvash Sabet.

Un des conférenciers à la conférence sera le spécialiste des questions des droits de la personne, le Prof. Payam Akhavan de l’Université McGill, qui prononcera une allocution intitulée « From Hatred to Humanity », un sujet liée à la situation des bahá’ís en Iran.

Pour obtenir de plus amples renseignements, veuillez consulter le site Web du Baha’i World News Service.