Du 24 au 27 mai, des bahá’ís de partout au Canada se sont rassemblés au Centre bahá’í de Toronto pour le congrès annuel bahá’í. Le but premier du Congrès est d’élire l’Assemblée spirituelle nationale des bahá’ís du Canada, un organisme consultatif de neuf personnes qui sert de conseil de gouvernance pour les bahá’ís du Canada. Les 171 délégués au Congrès sont élus chaque année par les électeurs de chaque communauté bahá’íe, et tous les membres adultes de la communauté bahá’íe sont éligibles à l’élection de l’Assemblée nationale.
En plus des élections, les délégués de toutes les provinces et de tous les territoires du Canada se consultent pendant plusieurs jours sur les progrès et la croissance de la communauté bahá’íe et ses efforts pour stimuler et élever la société. Ces délibérations ont pour but d’enrichir les réunions de l’Assemblée nationale avec des idées et des analyses de plus de 1000 communautés bahá’íes locales partout au pays.
Cette année, le Congrès a également entendu des rapports inspirants de la Convention internationale tenue à Haïfa, en Israël, une fois tous les cinq ans pour élire la Maison universelle de justice. Le Congrès national a également été honoré par des remarques de M. Borna Noureddin, membre du Conseil continental des conseillers, et le Dr Firaydoun Javaheri, ancien membre de la Maison universelle de justice.
De nombreux délégués ont également réfléchi au récent bicentenaire de la naissance de Bahá’u’lláh, qui a été marqué par de joyeuses réunions tenues à travers le pays. Ces rassemblements ont honoré la vie et les enseignements de Bahá’u’lláh dans une variété de contextes, d’une réunion de quartier à un centre d’amitié autochtone à Vancouver à une réception sur la Colline du Parlement à Ottawa.
L’un des principaux thèmes du Congrès cette année était le rôle des enfants et des jeunes dans les processus de développement communautaire. De nombreux délégués ont noté comment les jeunes se déplacent au premier rang des efforts locaux pour appliquer les enseignements bahá’ís aux besoins de leurs communautés. D’autres ont observé que les enfants et les jeunes sont attirés par des projets qui mobilisent leurs intérêts et développent leurs capacités à s’engager dans une forme significative de service.
Un autre thème exploré par les délégués était le processus d’apprentissage qui aide les communautés bahá’íes à devenir plus habiles à appliquer les enseignements de Bahá’u’lláh à leurs communautés, et à établir des liens d’amitié et de solidarité avec leurs amis et voisins. Les communautés qui se développent plus rapidement développent de nouvelles façons de partager leurs idées et ressources humaines avec les zones périphériques, de manière à favoriser la reproduction et le développement organique d’activités comme des cours d’éducation spirituelle pour les enfants et les groupes qui aident les adolescents à développer leurs talents et capacités de service.
Un troisième domaine d’intérêt comprenait la nécessité de travailler pour un changement de culture qui apporte une plus grande cohérence aux aspects spirituels et matériels de la vie communautaire. Les délégués ont noté que cela exige souvent le sacrifice de temps et de ressources par un nombre croissant de personnes afin d’apporter la transformation nécessaire dans nos vies personnelles et collectives.
L’élection de l’Assemblée spirituelle nationale a eu lieu le 26 mai dans une atmosphère de prière et de dignité, sans propagande, nominations ou campagnes. Tous les 171 délégués ont voté, dont 156 en personne. Les membres élus de l’Assemblée nationale pour l’année à venir sont: Mme Deloria Bighorn, Mme Karen McKye, Dr. Mehran Anvari, M. Ciprian Jauca, Mme Élizabeth Wright, M. Gerald Filson, Mme Hoda Farahmandpour, Mme. Judy Filson et M. Enayat Rawhani.