De nombreuses collectivités confessionnelles, y compris la Communauté bahá’íe du Canada, ont répondu positivement à l’appel à l’action lancé par la Commission de vérité et de réconciliation. Dans une déclaration sur l’importance de la vérité et de la réconciliation et des droits des peuples autochtones, la Conversation interreligieuse canadienne a répondu officiellement au 48e appel à l’action de la Commission, adressé aux collectivités religieuses et interconfessionnelles du Canada, leur demandant de répondre avant le 31 mars.
On peut lire dans la déclaration : « La Conversation interreligieuse canadienne rassemble les représentants de collectivités confessionnelles qui croient que les croyants peuvent contribuer positivement à l’intérêt de tous les membres de la société canadienne… L’objectif de créer une société où les gens de toutes les religions, ou n’appartenant à aucune, peuvent s’épanouir ensemble, est une préoccupation fondamentale de cette conversation interreligieuse. La réconciliation avec les Premières Nations est aussi une valeur fondamentale de la vision énoncée dans notre Charte, depuis que nous nous sommes rassemblés derrière cette vision en 2012. »
La déclaration fait remarquer que les plus de 40 membres de la Conversation interreligieuse « reconnaiss[ent] être à un moment particulier, un moment où nous devons travailler pour établir une vérité et une réconciliation plus grandes entre les peuples autochtones du Canada et ceux qui sont arrivés plus tard. La situation exige que nous comprenions mieux les torts passés et les espoirs communs d’une vie harmonieuse ensemble. La réconciliation est, fondamentalement, un processus spirituel qui doit d’abord avoir lieu dans le cœur des Canadiens. »
En plus d’avoir l’intention d’étudier la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones, comme cadre de référence pour la réconciliation, la Conversation interreligieuse s’engage dans sa déclaration à « consacrer du temps à chacune de ses réunions à des échanges entre ses membres et avec nos frères et nos sœurs autochtones, pour encourager nos membres à répondre aux appels à l’action [de la Commission] dans leur propre collectivité, et à parler publiquement, quand l’occasion se présente. »
La Communauté bahá’íe du Canada est un membre actif de la Conversation interreligieuse canadienne (http://www.conversationinterreligieuse.ca/) depuis sa formation, après la conférence internationale des dirigeants religieux en 2010, qui a eu lieu au même moment que les sommets du G8 et du G20 tenus au Canada. Les membres de la Conversation avaient travaillé ensemble pour organiser cette conférence internationale et décidé d’officialiser leurs relations sous la forme d’un projet national interconfessionnel productif, qui constitue l’organisation interconfessionnelle la plus représentative au Canada. Le président actuel de la Conversation interreligieuse canadienne est M. Gerald Filson, le représentant bahá’í.
Vous pouvez lire le document de l’Assemblée spirituelle nationale des bahá’ís du Canada soumis à la Commission de vérité et de réconciliation. Vous pouvez aussi regarder le film « The Path Home », qui présente un commentaire sur la tragédie des pensionnats indiens et la voie spirituelle que nous devons suivre pour être fidèles au travail extraordinaire réalisé par la Commission de vérité et de réconciliation. La première du film « The Path Home » a eu lieu la veille de la manifestation de clôture de la Commission, en mai 2015.