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Les communautés canadiennes participent activement à la campagne « L’éducation n’est pas un crime »

Les communautés canadiennes participent activement à la campagne « L’éducation n’est pas un crime »

Plus de 85 communautés canadiennes présenteront le film de Maziar Bahari, intitulé « To light a candle » [Allumer une chandelle], dans le cadre de la campagne mondiale condamnant le refus d’accorder le droit à l’enseignement supérieur aux bahá’ís d’Iran.

La campagne intitulée « L’éducation n’est pas un crime», commence par une journée d’action mondiale, le 27 février. La campagne et le film font état de la réponse paisible des bahá’ís d’Iran aux persécutions incessantes des 35 dernières années, et des dispositions informelles qui ont été prises par les bahá’ís pour organiser des cours universitaires afin de surmonter la violation de leur droit à l’éducation perpétrée par le régime iranien.

La campagne et le film ont été créés par le journaliste canado-iranien, Maziar Bahari, dont l’emprisonnement a été l’objet du film « Rosewater » de Jon Stewart.

Des diplômés d’universités canadiennes emprisonnés en Iran

Comme d’autres bahá’ís iraniens qui ont répondu aux persécutions d’une façon constructive, plutôt que de recourir à la violence, et qui ont été arrêtés à cause de leurs croyances religieuses, un grand nombre de ceux qui ont cherché à donner des cours universitaires non officiels ont aussi été arrêtés et jetés en prison, comme les dirigeants bahá’ís, des enseignants de cours pour enfants bahá’ís et des propriétaires d’entreprise. Parmi ceux qui sont en prison, il y a quatre diplômés d’universités canadiennes qui sont retournés en Iran pour donner des cours dans des domaines comme la gestion des affaires, les sciences et la psychologie.

L’archevêque Desmond Tutu est le plus récent lauréat du prix Nobel à se joindre à toutes les voix qui ont condamné les actions du gouvernement iranien. Dans une déclaration publiée sur son site Web, il affirme que « bannir les bahá’ís ou tout autre groupe de l’enseignement supérieur ne peut que faire du tort à l’Iran et au peuple iranien ». D’autres lauréates du prix comme Mme Mairead Maguire, Mme Shirin Ebadi, Mme Tawakkol Karman et Mme Jody Williams ont aussi dénoncé cette situation.

Des communautés allant de Trail en Colombie-Britannique à St. John’s à Terre-Neuve-et-Labrador, en passant par Moose Jaw, en Saskatchewan présenteront le film publiquement, dans certains cas en partenariat avec d’autres organisations, afin de sensibiliser le public au refus d’accorder le droit à l’enseignement supérieur aux bahá’ís d’Iran et de faire la lumière sur d’autres formes d’attaques contre la communauté bahá’íe qui se sont intensifiées durant les dix-huit derniers mois, ce qui inclue une recrudescence des arrestations, la destruction de cimetières bahá’ís et la multiplication des exemples de propagande haineuse parrainée par le gouvernement et ciblant les bahá’ís à la télévision et à la radio.