Du 14 au 24 mars 2022, deux employés du Bureau des affaires publiques de la Communauté bahá’íe du Canada ont participé à la 66e Commission annuelle des Nations Unies sur la condition de la femme. Ils faisaient partie de la délégation représentant la Communauté internationale bahá’íe (CIB) aux Nations Unies.
La Commission, qui se tient virtuellement pour la deuxième année consécutive, a invité les représentants des États membres, des entités de l’ONU et des organisations non gouvernementales de toutes les régions du monde à contribuer à la session sur le thème prioritaire de cette année : la réalisation de l’égalité des sexes et l’autonomisation de toutes les femmes et les filles dans le contexte des politiques et des programmes de changement climatique, d’environnement et de réduction des risques de catastrophes. Laura Friedmann et Andrea Salguero ont rejoint 44 autres délégués bahá’ís de 19 pays du monde entier en tant que membres de la délégation de la CIB.
« C’était inspirant de participer à une conversation mondiale sur la manière de parvenir à une réalisation plus complète du principe d’égalité des sexes dans tous les domaines de la vie sociale, économique et politique », a déclaré Mme Salguero, directrice adjointe des relations gouvernementales au Bureau des affaires publiques.
« Le thème du changement climatique a contribué à orienter ces conversations de manière à nous permettre de voir les implications pratiques de l’égalité des sexes pour promouvoir le bien-être de l’humanité et de notre planète commune », a ajouté Mme Friedmann, attachée de presse.
La déclaration officielle du Canada à la Commission, prononcée par la ministre Ien, ministre de la Condition féminine et de l’Égalité des sexes, reflète une perspective commune à de nombreuses personnes tout au long des deux semaines de la Commission : « Les femmes et les filles sont touchées de manière disproportionnée par ces questions [égalité des sexes et changement climatique], mais elles sont en même temps de puissants agents de changement qui ont créé une dynamique, même en période de pandémie et de guerre. »
La déclaration officielle de la Communauté internationale bahá’íe à la Commission a exploré certaines des façons dont les femmes et les filles sont particulièrement bien placées pour diriger les efforts en réponse aux risques imminents du changement climatique :
« Souvent reliées à de grands réseaux, les femmes font partie intégrante de l’épanouissement collectif, des solutions communautaires et de la mobilisation. Que ce soit en tant que leaders de la pensée économique, responsables politiques, militantes du climat, petites exploitantes agricoles, ou par une multitude d’autres capacités, les femmes du monde entier apportent des contributions importantes en ce qui a trait à l’action climatique, à la gestion des ressources naturelles, à la sécurité alimentaire et à l’innovation scientifique vers des solutions durables. Qu’elles soient jeunes ou moins jeunes, les expériences des femmes offrent une vision profonde de la sauvegarde de la patrie de l’humanité, de la génération actuelle et de celles qui suivront. »
Conscients des nombreuses barrières culturelles et institutionnelles qui continuent d’entraver les efforts déployés par les femmes pour contribuer à la vie de leur communauté dans le monde entier, les participants aux événements de haut niveau et aux événements parallèles organisés par les ONG ont souligné l’importance de promouvoir la pleine participation des femmes dans toutes les sphères de la société. La participation des femmes à des postes de direction et à des rôles décisionnels dans leurs familles, leurs entreprises, leurs communautés et leurs systèmes de gouvernance tend à favoriser l’adoption de pratiques plus durables dans tous les domaines concernés.